Le 7 janvier 2019 est le 126e anniversaire de la naissance de saint Maximilien, fondateur de la Milice Immaculatae.

Le 7 janvier 1894, un deuxième fils est né de Julian et Marianne Kolbe dans leur maison familiale à Zduńska Wola, en Pologne. Le jour meme, il fut baptisé dans l’église de l’Assomption de la Bienheureuse Vierge Marie et reçu le nom de Raymond.
Ses deux parents étaient tisserands. En raison de problèmes d’argent, ils ont déménagé à Łódź et à côté de Pabianice, où le père travaillait dans une usine. La mère de Raymond tenait une petite boutique et travaillait en outre comme sage-femme.

Julian et Marianne Kolbe étaient tous deux membres du Tiers-Ordre de Saint François. Leurs trois fils (l’aîné Francis, Raymond et Joseph le plus jeune) ont fait l’école à la maison. Raymond était exceptionnellement intelligent, très doué et doté d’un tempérament sanguin. Sa mère lui faisait souvent des reproches pour son mauvais comportement. Elle lui a demandé un jour avec tristesse et inquiétude: «Qu’est-ce que tu vas devenir, mon fils?» La question de sa mère a si profondément marqué le cœur de ce garçon de dix ans qu’il a commencé à demander à la Mère de Dieu de lui dire ce qu’il deviendrait. Lentement, il est devenu plus sérieux et a prié plus souvent. Sa mère remarqua le changement qui s’était produit chez son fils et lui en demanda la raison. Au début, il ne voulut pas le lui dire mais finalement, il céda à sa requête et dit: « Quand je priais à l’église devant l’image de la Sainte Mère, elle a tendu les mains vers moi. Elle tenait deux couronnes. D’une part, une rouge, de l’autre une blanche. Elle m’a demandé laquelle je souhaitais avoir. J’ai choisi les deux.

La mère de Raymond Kolbe.

Un autre épisode marquant survient ensuite en 1907 lors de la mission paroissiale du père Peregryn Haczela, franciscain de Lvov. Il encouragea Raymond et son frère aîné Francis à entrer au petit séminaire des pères franciscains de Lwów. Raymond était exceptionnellement doué en science. Les mathématiques et la physique étaient ses deux matières préférées. Déjà alors, il parlait des possibilités de voyager dans l’espace. Il est allé jusqu’à présenter des preuves, utilisant les nombres et les lois de la physique. Il ne s’agissait pas seulement de fantasmes et de rêves juvéniles car en 1915, il déposa une esquisse d’un «plan éther», un véhicule pour voyager hors de l’espace, entre des planètes. La construction était basée sur le principe d’une fusée à trois volets.

C’est au cours de ses études au petit séminaire qu’il prit la décision de servir Marie. Il fit ses vœux dans la cathédrale de Lvov devant l’image miraculeuse de la Gracieuse Mère Divine, où le roi John Casimir Vasa avait offert la Couronne de la Pologne à Marie, la proclamant Reine de son Royaume.

Le Père Maximilien écrit ainsi à propos de son offrande: “Le front incliné jusqu’au sol, j’ai promis à la Très Sainte Vierge Marie, qui règne sur l’autel, de me battre pour elle. Comment? C’est ce que je ne savais pas, même si je m’imaginais un combat d’armes”. Cependant, il était conscient que cela serait impossible à réaliser en tant que prêtre et voulait donc renoncer à sa vocation spirituelle et devenir soldat. Son frère Francis nourrissait le même désir. Ils décidèrent donc tous deux de quitter le Séminaire. Cependant, au même moment, leur mère leur rendit visite et leur annonça que leur père et elle-même allaient consacrer leur vie au service de Dieu! Raymond comprit par ce signe de la divine Providence qu’il devait rester au Séminaire.

La jeunesse Saint Maximilien

• En 1910, il demanda à être accepté au noviciat franciscain, prenant le nom de Maximilien.
• En 1912, il commença ses études à Cracau (Cracovie). Après quelques mois, il fut envoyé vers le Collège séraphique international de Rome.
• Le 1er décembre, il prononça ses vœux perpétuels en choisissant le nom: Marie.
• En 1916, il obtient un doctorat en philosophie à l’Université „grégorienne”.
• Un an plus tard, bien que n’étant que sous-diacre, il fonde Les Chevaliers de l’Immaculée (Milice Immaculata)!
• Le 28 avril 1918, il est ordonné prêtre. Il offrit sa première messe dans l’église de S. Andrea delle Fratte à Rome.
• Il revient en Pologne en 1919. La Pologne vient de retrouver son indépendance. Il ne désirait pour lui-même, pour ses frères spirituels et pour toute l’humanité, qu’une seule forme de dépendance: être chevalier de Marie!

” Se rapprocher d’elle, devenir comme elle, lui permettre de conquérir nos cœurs et l’ensemble de notre être, qu’elle vive et agisse en nous et à travers nous, qu’elle aime Dieu avec notre cœur, que nous lui appartenions sans limite pour toute l’éternité = c’est là notre idéal.”