Par deux fois au cours de l’année liturgique, l’Eglise honore les douleurs et la compassion de Notre-Dame au pied de la Croix.
Le pape Pie VII, qui eut beaucoup à souffrir des persécutions révolutionnaires, étendit à toute l’Eglise la fête des sept Douleurs en 1814. Saint Pie X l’éleva au rang de fête de seconde classe en 1908.
Dans sa lettre du 9 janvier 1801, Pie VII écrit : « C’est assurément pour les chrétiens, un devoir envers la bienheureuse Vierge Marie, que d’honorer sans cesse avec un zèle affectueux, comme des fils de cette très douce Mère, la mémoire des douleurs si amères qu’elle supporta avec un admirable courage et une invincible constance, principalement lorsque, debout au pied de la Croix de Jésus, elle les offrit au Père éternel pour leur salut.
« Qu’ils s’approprient donc le précepte donné par le saint homme Tobie à son fils au sujet de sa mère : “Vous devez vous souvenir des nombreux et grands périls qu’elle a soufferts pour vous” (4, 4).
« Quel refuge, quelle consolation, ne pouvons-nous pas nous promettre et espérer de la Vierge Marie dans nos adversités, lorsque nous aurons désiré nous-mêmes spontanément de participer à ses angoisses et à ses peines !
« Où trouver une aide plus efficace, pour exciter notre cœur à cette douleur si justement réclamée par Dieu pour nous faire miséricorde, que la méditation aimante et répétée des Douleurs de Marie ? »