A Fatima, la Vierge accomplit un miracle éclatant pour que chacun puisse croire. A l’image du soleil, son amour est brûlant et son Cœur voudrait prendre chaque pécheur pour lui dire : « Mon enfant, qu’il te plaise de ne plus offenser Dieu parce que tu l’a déjà trop offensé ! En d’innombrables circonstances tes pensées, tes désirs, tes paroles et tes actions ont mérité le châtiment éternel. Combien de temps continueras-tu à provoquer l’infinie sainteté de Dieu ? »
A tous les hommes, Notre Dame de Fatima livre son Cœur : « Moi, votre Mère du Ciel, je viens maintenant vous dire, mes enfants, que je veux vous sauver à tout prix des flammes de l’enfer. L’enfer existe, et comme vous avez déjà beaucoup trop offensé Dieu, vous êtes au bord de l’abîme. Moi, votre Mère aimante, je ne peux supporter cela plus longtemps. Je pleure et je souffre pour vous. Cessez de marcher sur ce chemin, je vous en prie ; autrement il sera trop tard. Pour un si grand nombre qui n’ont pas cessé de pécher, il est effectivement trop tard… »
Face à cet appel angoissé, un cœur noble ne saurait mesurer son amour ; il voudra aimer de plus en plus, et sans limite. Au contraire, la plus légère atteinte, la plus infime offense à l’objet de notre amour est toujours de trop : un cœur aimant ne peut supporter quelque atteinte que ce soit à l’encontre de l’être aimé.
Notre-Dame insiste : « Ne voyez-vous pas l’amour infini de mon Fils, son sang versé pour vous, qu’il s’est annihilé dans une petite hostie pour vous permettre de vous unir à lui dans le Très Saint Sacrement ? Lui, qui est toujours oublié, abandonné et négligé par vous, ne vous oublie ni ne vous abandonne jamais ! Ne voyez-vous pas que mon amour maternel est plus grand que ceux de toutes les mères du monde réunies ? »
Le Cœur Immaculé de Marie suscite l’amour de Dieu. Le premier pas, fondamental, consiste à éviter tout ce qui peut affliger l’objet aimé, car tout ce qui peut le blesser est toujours de trop. « N’offensez plus Dieu, parce qu’il est déjà trop offensé ».