Table des matières
- Le rôle de la Médiatrice
- La Messe avec l’Immaculée
- Présence de Marie à la sainte Messe
- Marie apparaît encore et encore pendant la sainte liturgie
- Participer au saint sacrifice de la Messe avec l’Immaculée
- La sainte communion dans l’Immaculée
- Un sacrement d’amour
- La Médiatrice de l’hostie
1. Le rôle de la Médiatrice
Jésus-Christ est le seul médiateur entre Dieu et les hommes. Par son sacrifice sur la croix, il a réconcilié le monde avec Dieu, et les fruits de son sacrifice nous sont distribués dans le grand moyen de transmettre de la grâce qu’il a lui-même institué : son sang, sa vie, ses grâces nous sont données dans le Saint Sacrifice de la messe et dans les sacrements.
L’Immaculée, en tant que Médiatrice de toutes les grâces, fait que cette médiation objective de Jésus-Christ atteigne nos âmes. C’est pourquoi Saint Bernard la décrit comme le canal, l’aqueduc. De plus, elle dispose nos âmes et en ouvre les portes pour que ces grâces deviennent efficaces en nous. Telle est sa médiation maternelle subjective, qu’elle mène au nom et avec la puissance du Saint-Esprit, qui travaille pleinement et totalement en elle et à travers elle. C’est le Saint-Esprit qui fait de sa pureté Immaculée un principe, une source à laquelle nous pouvons et devons tous participer si nous voulons recevoir des grâces divines. Elle prépare ainsi le chemin du Christ :
« Nous renaissons par le baptême, qui nous enlève nos péchés. Nous devons être divinisés, et à cet effet, nous avons le Très Saint Sacrement…. Mais comment nous préparons-nous le mieux à ces grâces ? Consacrons-nous à l’Immaculée : qu’elle nous prépare elle-même, qu’elle reçoive son Fils en nous. C’est le moyen le plus parfait, et le plus agréable à Jésus, qui nous communique aussi le plus de fruits. » Père Maximilian Kolbe, Conférence du 23 mars 1937, KMK p.112.
2. La Messe avec l’Immaculée
Le sacrifice du Christ est le cœur de notre sainte religion. Afin que nous puissions célébrer dignement ce sacrifice et nous y unir profondément, le Christ nous donne l’Immaculée. Quelle est la relation entre Marie et le Saint Sacrifice de la Messe ?
3. Présence de Marie à la sainte Messe
Le Saint Sacrifice de la Messe est essentiellement le sacrifice de la croix. Mais Dieu a voulu que Marie participe à ce sacrifice au Calvaire. En tant que Corédemptrice, elle offre au Père céleste le même sacrifice que son Fils, par sa renonciation à ses droits maternels envers lui et par l’union de sa volonté et de ses souffrances avec la volonté et les souffrances du Christ. Ainsi l’offrande sacrificielle de la Nouvelle Eve constitue une composante essentielle du sacrifice sur le Calvaire. Il s’ensuit qu’une messe à laquelle la participation de Marie serait exclue ne serait plus pleinement le renouvellement du sacrifice au Calvaire ; ce serait un sacrifice mutilé ! Ce que Dieu a uni, que personne ne le sépare. Au ciel, Marie reste unie à son Fils, qui se sacrifie sur l’autel. Elle veut l’immolation de cette offrande sacrificielle, dont elle est la mère pour toujours.
Le Saint Sacrifice de la Messe est le legs des mérites du sacrifice de la croix. Marie, cependant, est celle qui distribue toutes les grâces méritées au Calvaire. Par conséquent, elle a un rôle spécial à la Sainte Messe, dans laquelle cette distribution a lieu d’une manière tout à fait prééminente. Au Calvaire, Marie donne naissance à la vie divine en nous. Et cette maternité se poursuit à chaque messe. En effet, le renouvellement et la re-présentation du sacrifice de la croix implique le renouvellement et la représentation de sa médiation de la grâce.
Les grâces du Saint Sacrifice de la Messe sont accordées en premier lieu à Marie. Elle est impeccablement conçue en vue de la mort future de son Fils (cf. Encyclique Ineffabilis Deus). L’octroi des mérites du Christ au Calvaire ne consiste pas maintenant en une augmentation des grâces (car elle est, en effet, déjà pleine de grâce), mais plutôt d’un rayonnement croissant de sa gloire et de son influence sur les âmes. Ainsi, nous prions à la fin de l’offertoire pour que Dieu accepte l’offre « en l’honneur de la Bienheureuse Marie, toujours vierge ». Chaque Sainte Messe entraîne l’extension de la royauté de Marie sur les hommes.
Par conséquent, il est légitime et préférable de participer à la célébration de la Sainte Messe en se tenant sous la Croix avec Marie, la Mère des Douleurs. C’est le moyen d’entrer spirituellement dans son Cœur douloureux, afin de pénétrer avec elle et par elle dans les sentiments de Notre-Seigneur crucifié. Tout comme elle se tenait discrètement et silencieusement sous la croix, de même elle se tient discrètement et silencieusement à l’autel du sacrifice pour nous permettre, dans son cœur, de partager le renouvellement du sacrifice du Calvaire.
Saint Jean a médité sur les tourments du Sauveur au Calvaire, et pourtant il était conscient de la présence de Marie, et cette présence lui a permis de comprendre beaucoup plus profondément le mystère de la Rédemption et de l’aimer plus ardemment. C’est donc une erreur de croire que Marie nous détournerait de méditer sur Jésus ; au contraire, elle nous aide à demeurer avec lui plus fidèlement et à nous unir avec lui avec plus de ferveur.
4. Marie apparaît encore et encore pendant la sainte liturgie :
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- Dans le Confiteor, elle nous aide à avoir une contrition et une pureté de cœur plus profondes.
- Dans le Credo, nous professons son rôle décisif dans les mystères de l’Incarnation et de la Rédemption.
- Dans la prière Suscipe Sancta Trinitas à la fin de l’offertoire, nous comprenons le Saint Sacrifice de la Messe comme l’acte suprême de sa glorification.
- Dans les prières Communicantes avant les paroles de consécration, nous nous unissons à elle pour nous unir entièrement, en elle, à l’offrande du Christ.
- Après le Pater noster, nous demandons son intercession, afin que la Reine de la Paix puisse apporter en nous la paix du Christ.
Même le mobilier liturgique est une ressemblance avec Marie, comme le dit très clairement la liturgie éthiopienne lorsqu’elle loue Marie :
« Réjouis-toi, table d’or, sur laquelle mûrit l’exquis Mystère. Tu es le bol d’or, dans lequel se trouve la manne, le pain qui nous est descendu du ciel. Toi patène dorée, qui porte le pain d’exposition. Toi calice doré, qui contient le vin du Mystère, mélangé au parfum du Saint-Esprit…. Tu es l’encensoir d’or qui contient le charbon brûlant de la divinité. » Liturgie Ethiopienne, Hymne de louange à Mare, dans : P. Sträter, S.J., Maria in der Offenbarung (Paderborn, 1962), p. 126.
5. Participer au saint sacrifice de la Messe avec l’Immaculée
Si nous considérons maintenant les différentes parties de la Sainte Messe, alors l’Immaculée est à nouveau notre guide, qui nous permet de participer le plus profondément possible à ces augustes mystères. Dans la première partie de la Sainte Messe, nous nous unissons à l’Immaculée dans ses louanges et ses remerciements, dans son culte et sa requête. En tant qu’Épouse de l’Agneau, elle présente ses mérites sans tache ainsi que notre misère à son Fils. En écoutant la lecture et de l’Évangile, rappelons-nous les paroles du Christ : « Ma mère et mes frères sont ceux qui entendent la parole de Dieu et la font» (Luc 8:21). Par elle, nous pouvons « garder toutes ses paroles dans notre cœur ». En tant que gardienne de notre foi, elle donne à notre profession sa force intérieure et sa constance.
Le rôle de Marie pendant le sacrifice de la messe est symbolisé tout à fait expressément par le calice. Elle est le vase d’or le plus pur dans lequel Dieu a pris sa première demeure. La liturgie souligne que non seulement le contenu du calice est offert, mais le calice lui-même (« Nous t’offrons le calice du salut…», « le calice de Mon Sang », etc.), afin de suggérer discrètement que le sacrifice du Christ est néanmoins aussi le sacrifice de Marie, que la soumission du Nouvel Adam est inséparablement unie à la soumission de la Nouvelle Eve : celle du Rédempteur avec celle de la Corédemptrice. Nous devons tous nous placer dans ce calice comme la petite goutte d’eau de l’Offertoire. En étant assimilés aux qualités du calice, nous devenons un vase digne de la présence de Dieu, rempli et imprégné du Sang du Christ. Un regard prolongé sur le calice devient donc comme une immersion dans le Cœur Immaculé de Marie. Ainsi, nous recevons en nous-mêmes l’acte d’amour du Christ, dans toute sa plénitude.
Mais quelles sont les qualités du calice et leur signification pour nos vies ? Tout d’abord, le métal précieux dans sa beauté éblouissante : C’est une incitation de nous laver de plus en plus de chaque tache de péché, et aussi de nous détacher de ce qui est du monde et sans valeur. Puis la compréhension de la valeur de notre vie, de notre corps et surtout de notre âme, créée à l’image et à la ressemblance de Dieu, et donc prédestinée à partager la beauté de l’Immaculée.
Ce calice, en soi, est assez vide, assez pauvre. On n’y trouve rien du monde, pas un grain de poussière, rien de prétentieux, si beau soit-il. Cette attitude de dépouillement complet de soi, de détachement complet, de pauvreté spirituelle totale, sont les caractéristiques essentielles de l’Immaculée : elle n’a rien pour elle-même, elle ne pense pas à elle, elle est complètement pauvre et dépouillée ; on pourrait dire que son ego n’existe pas. C’est la seule attitude possible de la créature envers son Créateur, lorsque celui-ci se penche avec une miséricorde infinie vers notre néant pour le remplir.
Ensuite, le calice est assez ouvert à ce qui est au-dessus. Les côtés du calice sont comme les mains déployées de l’Orante, pleins de désir et de dévotion. C’est le Cœur virginal de Marie, qui vit dans l’attente de Dieu et pour Dieu, aussi totalement qu’une Epouse pour son Epoux. Toutes ses pensées, ses paroles et ses actions sont dirigées vers lui, entièrement pour lui. Marie nous donne ce désir de Dieu et rend nos cœurs purs de tous les désirs désordonnés qui nous tirent vers le bas.
Ce désir se réalise par la consécration et la communion. Le cœur ouvert reçoit la lumière divine et par le Précieux sang, le fluide de la vie. C’est le but pour lequel le calice existe, et pour cela seul: que la transformation puisse y avoir lieu, c’est-à-dire que Christ puisse renouveler sa vie, sa souffrance et sa mort. Comme le dit si bien la Bienheureuse Élisabeth de la Trinité : « Puis-je être pour lui une humanité supplémentaire, dans laquelle il peut renouveler son mystère dans son intégralité ». Mais cela implique l’union de la volonté avec la volonté de Dieu, aussi complètement que Marie était unie au Christ dans la plus grande obéissance.
Ainsi Marie est l’espace spirituel, l’atmosphère sainte, le sanctuaire, dans lequel nous nous transformons, afin de pénétrer toujours plus profondément dans le grand drame divin et de recevoir intérieurement tous les fruits de cet arbre de vie.
« Le Cœur de Marie est l’autel vivant sur lequel le sacrifice est offert. Ce Cœur transpercé est aussi le servant de l’autel, dont les battements sont représentés par les réponses liturgiques. C’est cet encens, dans lequel la foi, l’espérance, l’amour et l’adoration du monde entier engranger dans l’encensoir, montent en volutes parfumées devant l’Agneau immolé. C’est le chœur de cette formidable messe, surpassant tous les anges. Le silence des merveilleuses souffrances de Marie n’était-il pas comme le murmure ineffable des chants à l’oreille ravie de la sanglante victime ? » Fr. Faber, cité dans : A. Lhoumeau, La Vie Spirituelle à l’Ecole du Bx Grignion de Montfort (Paris, 1904), pp. 486-487.
6. La sainte communion dans l’Immaculée
L’un des plus beaux hymnes eucharistiques est : « Ave verum Corpus natum de Maria Virgine – “Je vous salue, vrai corps, né de la Vierge Marie !” Le Corps du Christ que nous recevons s’est formé dans le sein de l’Immaculée, Corps de son corps, Sang de son sang. Sans elle, il n’y aurait pas eu d’Eucharistie. L’action de grâces pour la sainte communion est donc toujours aussi une action de grâces pour elle en tant que première source de ce Très Saint Sacrement.
7. Un sacrement d’amour
Marie est la créature parfaite. Dieu a tout fait pour elle : pour elle, il a créé le monde, pour elle, avant tout, il s’est fait homme et s’est sacrifié. Il a institué la Sainte Eucharistie d’abord pour elle. Pourquoi a-t-il institué ce sacrement ? Par amour : pour nourrir les âmes dans leur faim, pour nous consoler de sa présence pendant notre exil, pour s’unir complètement et totalement avec nous. Par amour pour elle, pour rassasier sa faim de Dieu, afin qu’elle aussi puisse nourrir ses enfants à travers Lui. Elle, plus que tout autre être humain, a souffert de cet exil et a été consumée par le désir de l’Eternel. Il voulait donc instituer Sa présence de cette manière spécialement pour elle afin d’être le plus intimement uni à elle. Toutes les grâces que Dieu voulait déposer dans ce sacrement, Marie les reçut dans ses communions, et de là elles devaient couler dans d’autres âmes. Par conséquent, le seul moyen pour nous de recevoir vraiment et pleinement la Sainte Communion, ses grâces et ses fruits, est en elle. L’Église le confirme lorsqu’elle applique à Marie les paroles de la Sagesse Incarnée : « Venite, comedite panem meum et bibite vinum quod miscui vobis – Venez manger mon pain et boire le vin que j’ai mélangé pour vous. » Elle nous invite à manger « son pain », parce que le Christ lui a donné la présence eucharistique pour être la sienne.
8. La Médiatrice de l’hostie
D’après ce que nous avons dit, Marie est la Médiatrice entre nous et l’Hostie Sacrée. Nous lui appartenons entièrement et elle est toujours spirituellement avec nous. Par conséquent, lorsque le Christ entre dans notre âme, Il trouve d’abord la « Dame de la maison », puis Il nous trouve aussi, cachés sous son manteau protecteur, dans son Cœur. Sa médiation en ce moment est d’une importance capitale : ici le Tout-Puissant continue son acte d’amour de façon la plus extrême possible : Il s’humilie pour prendre la forme de l’Hostie, applique sa toute-puissance et accomplit toute une série de miracles, tous plus grands et plus significatifs que la création même du monde entier.
Et pourtant, nous Le recevons avec tant d’insouciance, de somnolence, d’indifférence et de distraction ! Ne devons-nous pas craindre que nos déclarations d’amour paraissent ridicules et en tout cas incroyables, car elles sont souvent prononcées avec un manque de sérieux effrayant ? Mais même si nous devions rassembler l’adoration et la dévotion, les remerciements et l’amour de tous les saints en ce moment, qu’est-ce que cela en comparaison avec l’acte d’amour infini du Christ ?
Cependant maintenant, l’Immaculée vient dans notre cœur ; elle aime le Christ plus que toutes les créatures. Par son union avec le Saint-Esprit, elle a le privilège d’aimer le Christ avec le propre amour de Dieu. Par conséquent, lorsque nous le recevons, nous pouvons d’abord lui offrir Marie et ainsi être sûrs que notre cœur misérable lui est le plus agréable par sa présence.
Avec Marie présente en nous, tout est différent. Elle nous donne ce qui est le mieux pour nous et s’assure que les magnifiques fruits ne tombent pas sur le sol. Elle connaît très bien son Fils et ses grâces, et elle nous connaît aussi très bien; après tout, c’est notre mère. Nous sommes donc remplis de ses bonnes pensées et intuitions, nous aimerons par son cœur, et elle adorera, rendra grâce et fera des pétitions en nous.
Pour cette raison, il est également fortement recommandé de prier le Magnificat après la Sainte Communion – l’hymne de louange de Marie, par lequel elle a donné une grande joie à Dieu sur terre et qu’elle veut chanter maintenant dans nos âmes. La direction maternelle de Marie produit en nous la meilleure disposition possible pour une réception digne et fructueuse de ce divin sacrement.
« Celui qui mange ma chair et boit mon sang demeure en moi et moi en lui. » Le but de la Sainte Communion est l’union avec le Christ, la transformation en Jésus. Pour y parvenir, l’Eucharistie est en premier lieu le remède à notre nature déchue, et égocentrique en toutes choses. Cet égoïsme est le plus grand obstacle, la blessure la plus grave résultant du péché originel, et de là toutes les autres faiblesses procèdent comme d’une source. Ainsi, la Sainte Eucharistie guérit d’abord cette blessure de l’égoïsme, mais seulement dans la mesure où nous nous préparons à la réception de ses grâces. Cette préparation de notre part se fait par des actes d’abnégation et de renoncement à son ego pour se tourner vers Dieu. Ce travail correspond précisément au travail que Marie accomplit en nous en instillant les grâces de la conversion et de la sanctification.
Dans ses apparitions à Fatima, Marie elle-même nous enseigne la place importante qu’elle occupe dans notre vie eucharistique. L’essence de la dévotion à son Cœur Immaculé est la communion de réparation. La notion de réparation est l’expression la plus importante de notre amour en tant que pécheurs repentants. Si j’aime quelqu’un de tout mon cœur et que je l’offense terriblement sans juste cause, alors cela me fait plus de peine que je ne peux le dire et j’aimerais pouvoir réparer le mal. La personne aimante fera tout son possible pour prouver au bien-aimé offensé combien il est désolé de lui avoir fait une telle chose. Il voudrait faire amende honorable, effacer avec des mots et des actes le mal qu’il a fait, en se comportant mieux que jamais. C’est là ce qu’on appelle réparation !
Par conséquent, si je vais à la Sainte Communion dans un esprit de réparation des péchés qui ont été commis contre le Cœur Immaculé de Marie, je me vois alors debout devant le Christ, qui est le plus affecté que quelqu’un insulte et dénigre sa très chère Mère. J’essaie de le consoler et c’est par là même que je répare mes délits. Cela signifie que Marie me guide afin d’avoir la plus profonde et la meilleure disposition, par laquelle je puisse recevoir le Christ.
À Fatima, l’Immaculée indique le chemin qui nous conduit à Dieu, et ce chemin n’est rien d’autre qu’une compréhension plus profonde des moyens de grâce que le Christ lui-même nous a donnés. Tout comme de Montfort nous a fait revivre les grâces du baptême par Marie, et Maximilien Kolbe – les grâces de la confirmation, de même Marie à Fatima nous conduit dans les profondeurs du plus sublime d’entre les mystères de la terre, à savoir celui de l’union avec Dieu dans Sainte communion.
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