L’archevêque illégitime
La Mère de Dieu avait dit à Catherine qu’elle devait raconter à son directeur spirituel, le père Aladel, tout ce qui s’était passé et les demandes qu’Elle avait faites lors des apparitions. Au début, le Père ne croyait pas Catherine, mais, après deux ans, il s’est approché de l’évêque de Paris pour lui raconter l’histoire des événements qui avaient eu lieu à la rue du Bac. L’évêque déclara que la Médaille était entièrement conformité avec la doctrine de l’Église sur le rôle de Notre-Dame et qu’il n’avait aucune objection à ce que les médailles soient frappées tout de suite.
L’évêque a même demandé à ce qu’on lui envoi des médailles parmi les premiers. Immédiatement après leur avoir reçu, il en a mis dans sa poche et est allé rendre visite à Monseigneur de Pradt, archevêque illégal de Malines qui avait accepté son poste et son titre des mains de l’empereur. Cet archevêque illégitime était maintenant mourant, revolté et non reconcilié avec l’Eglise. L’homme malade a refusé d’abjurer ses erreurs et l’évêque de Paris s’était retiré face à la défaite. Il n’avait pas quitté la maison lorsque le mourant, ayant quand même accepté la Médaille, l’a soudainement rappelé, s’est mis en paix avec l’Eglise. Il mourut doucement dans les bras de l’archevêque, qui était rempli d’une sainte joie.