La Médaille Miraculeuse porte toujours bien son titre
En 1995, une mère brésilienne et sa petite fille de cinq ans se rendent en pèlerinage à Paris, rue du Bac, où la Vierge Marie était apparue à sainte Catherine Labouré. L’enfant souffrait d’une étrange atrophie musculaire, que les médecins déclaraient incurable. Ses mains étaient déjà complètement paralysées et rétrécies. La femme avait lu quelque chose sur l’apparition de Notre-Dame à Paris et une circonstance l’avait particulièrement touchée: lors de sa première apparition, en parlant à Catherine Labouré, Marie était assise sur une chaise capitonnée, qui était là dans l’église. Cette chaise est encore visible aujourd’hui dans le sanctuaire.
Cette femme était convaincue que si sa fille pouvait s’asseoir sur cette chaise, la Sainte Mère la guérirait. Animée donc par cette grande et simple foi, elle se rendit à Paris avec sa fille. Quand elle arriva dans l’église, qui est toujours visitée par de nombreux fidèles, elle vit qu’il n’était pas si facile d’atteindre cette chaise de la Sainte Mère. La zone d’apparition était délimitée par des cordons. Elle demanda à l’une des sœurs de la Charité qui nettoyaient l’église, si sa fille pouvait s’asseoir sur la chaise.
Mais la soeur lui dit : “Excusez-moi, je ne peux pas vous permettre de faire cela, sinon tout le monde ferait de même – c’est impossible.” C’était, bien sûr, une grande déception pour la mère. Quand les sœurs étaient parties, elle eut une autre idée: si sa fille n’avait pas le droit de s’asseoir sur la chaise, elle devrait au moins la toucher. Elle lui chuchota alors qu’elle devait ramper sous les cordes à quatre pattes pour toucher la chaise. La petite fille fit comme la mère le lui avait dit. Mais quand elle arriva à la chaise, elle s’est soudainement levée et a posé la tête sur le rembourrage en velours et, après un certain temps, elle revint en rampant. Sa mère la blâma alors : “Pourquoi as-tu fait ça? Je t’ai juste dit de toucher la chaise un moment!” La petite fille répondit en souriant: “Mais maman, la Femme m’a dit de mettre ma tête sur ses genoux.”
De retour au Brésil, les médecins ont pu confirmer que l’enfant était complètement guérie.
Cet événement nous donne une image très concrète de la manière dont nous devrions approcher Marie : avec quelle attitude et avec quelle confiance nous devrions venir à elle, comme cette enfant qui mit sa tête sur les genoux de la Sainte Mère. Ceux qui sont touchés par l’amour de Marie seront guéris de nombreuses blessures et souffrances.
Cet évènement miraculeux n’a cependant pas encore reçu la reconnaissance officielle de l’Eglise.