Notre-Dame du Marillais en Anjou

Notre-Dame du Marillais en Anjou

La première Fête officielle de la Nativité de la Vierge, le 8 septembre

Saint Maurille était un disciple de saint Martin. Italien d’origine, il devint moine à Marmoutier. Il fonda un monastère près de Chalonnes en Anjou et en 423, il devint évêque d’Angers. Selon une tradition orale très ancienne, les premières traces écrites de ce récit se trouvent dans les chroniques des moines de Saint-Florent et de Saumur.

La Vierge lui apparut en 430. Saint Maurille était venu visiter le monastère du Mont Glonne au bord de la Loire entre Nantes et Angers. Au pied d’un coteau où il s’était retiré pour prier dans la solitude, il se vit tout à coup environné d’une lumière céleste. C’était la Très Sainte Vierge Marie tenant en ses bras son divin enfant qui daignait lui apparaître dans un “léart” ou peuplier. Elle dit à son dévoué serviteurs que la volonté de Dieu et le bon plaisir de son divin Fils était qu’il établit en son diocèse une fête solennelle du jour de sa sainte naissance le 8 septembre.

C’est donc en Anjou que cette fête a commencé à être officiellement célébrée. Saint-Maurille fit édifier une chapelle sur les lieux, chapelle désignée communément en latin comme celle de “Beata Maria des Maurillo”.
En 786 Charlemagne attribua à Notre-Dame du Marillais la bataille qu’il a remportée non loin de là au pied du mont Glonne.

Les apparitions du Puy et de Saint-Maurille précèdent donc de peu le grand concile marial d’Éphèse et ces deux événements ont renforcé la piété mariale et, avec d’autres éléments, ont poussé à la définition dogmatique du grand Concile en 431 : Marie est Mère de Dieu. C’est donc à partir du 5e siècle que le nombre des apparitions mariales connu et attesté historiquement croit sans cesse.


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