Table des matières

1. L’homme peut-il agir par ses seules forces, en vue de Dieu sans le secours de l’Église ?
2. Dieu est-il le principe du bien et du mal ?
3. Dieu fait-il connaitre sa volonté directement à chacun des hommes ou utilise-t-il les institutions humaines et les causes secondes ?

L’enseignement de la Sainte Eglise en questions/réponses avec des arguments tirés de la Sainte Bible

Méthode

• Afin de facilité les recherches et la lecture, nous avons recherché d’abord les thèses et les erreurs de la croyance protestante que nous avons synthétisées en phrases lapidaires.
• Puis nous avons résumé en des formules très courtes, ce que l’Eglise nous enseigne. Dans l’énoncé de la Foi, vous aurez des mots en couleur qui trouvent leur justification et leur application dans l’argumentaire tiré de l’Écriture Sainte. 

1. L’homme peut-il agir par ses seules forces, en vue de Dieu sans le secours de l’Église ?

• Pour la Sainte Écriture : Dieu a donné à l’homme la capacité de distinguer ce qui est bien de ce qui est mal. L’homme a cependant besoin d’être guidé par Dieu et par l’Église.
• Pour les protestants : L’homme est seul maître de sa conscience. Il définit ce qui est bien et ce qui est mal.

Arguments de la Sainte Écriture : Héb. (5, 12 et 14) St. Matt. (3, 14) St. Matt. (4, 4) Col. (1, 9-10) Sag. (15, 18), Livre des Rois (3, 5-14)

1. 1. « Vous, en effet, qui depuis longtemps devriez être des maîtres, vous avez encore besoin qu’on vous enseigne les premiers éléments des oracles de Dieu, et vous en êtes venus à avoir besoin de lait, plutôt que d’une nourriture solide. (…) Mais la nourriture solide est pour les hommes faits, pour ceux dont le sens est exercé par habitude à discerner le bien et le mal.»
   2. « C’est moi qui ai besoin d’être baptisé par vous, et vous venez à moi ! »
   3. « L’homme ne vit pas seulement de pain, mais de toute parole qui sort de la bouche de Dieu.»
   4. « Nous ne cessons de prier Dieu pour vous, et de demander que vous ayez la pleine connaissance de sa volonté en toute sagesse et intelligence spirituelle, pour vous conduire d’une manière digne du Seigneur et lui plaire en toutes choses, produisant du fruit en toutes sortes de bonnes œuvres et faisant des progrès dans la connaissance de Dieu. »
   5. « Au commencement il a créé l’homme, et il l’a laissé dans la main de son conseil: « Si tu le veux, tu garderas les commandements; Être fidèle dépend de ton bon plaisir. »
   6. « Yahweh apparut en songe à Salomon pendant la nuit, et Dieu lui dit: « Demande ce que tu veux que je te donne. » Salomon répondit: « Accordez donc à votre serviteur un cœur attentif pour juger votre peuple, pour discerner le bien et le mal… »

2.  Dieu est-il le principe du bien et du mal ?

• Pour la Sainte Écriture : Dieu est cause de tout bien mais le mal étant une absence de bien, il ne peut en être l’auteur.
• Pour les protestants : Dieu est le principe du bien et du mal.

Arguments de la Sainte Écriture : Sag. (15, 13 & 21), Eccl. (39, 39) et Sag. (1, 13-14), Livre des Rois (3, 10-14)

1. 1. « Le Seigneur hait toute abomination, et elle ne doit pas être aimée de ceux qui le craignent… Il n’a commandé à personne d’être impie, à personne il n’a donné la permission de pécher. »
   2. « Toutes les œuvres du Seigneur sont bonnes, et il pourvoit à tout besoin en son temps. »
   3. « Car Dieu n’a pas fait la mort, et il n’éprouve pas de joie de la perte des vivants. Il a créé toutes choses pour la vie ; les créatures du monde sont salutaires ; il n’y a, en elles, aucun principe de destruction. »
   4. « Le Seigneur eut pour agréable que Salomon lui eût fait cette demande, et Dieu lui dit: « Parce que tu as fait cette demande, et que tu n’as pas demandé pour toi de longs jours, et que tu n’as pas demandé pour toi des richesses, et que tu n’as pas demandé pour toi la mort de tes ennemis(…) : voici que je te donne un cœur sage et intelligent (…) Et même ce que tu n’as pas demandé, je te le donne, richesses et gloire (…) Et si tu marches dans mes voies, en observant mes lois et mes commandements, comme a marché David, ton père, je prolongerai tes jours. »

3.  Dieu fait-il connaitre sa volonté directement à chacun des hommes ou utilise-t-il les institutions humaines et les causes secondes ?

• Pour la Sainte Écriture : Dieu fait connaitre sa volonté par les causes secondes, par les autres créatures et par l’Eglise.
• Pour les protestants : L’homme prend directement contact avec Dieu par la Bible et c’est seulement par une illumination intérieure de Dieu lui-même qu’il connait la volonté de Dieu sur lui.

Arguments de la Sainte Écriture : 1 Cor. (14, 32), 1 St. Pierre (2, 13), Act. (9, 15), Héb. (1, 14 et 2, 2-4), St. Luc (10, 16 et 17), St. Jean (19, 10-11)

1. 1. « Or les esprits des prophètes sont soumis aux prophètes, car Dieu n’est pas un Dieu de désordre, mais de paix. »
   2. « Soyez donc soumis à toute institution humaine à cause du Seigneur… »
   3. « Le Seigneur lui dit : « Va, car cet homme est un instrument que j’ai choisi pour porter mon nom devant les nations, les rois et les enfants d’Israël. »
   4. « Ne sont-ils pas tous des esprits au service de Dieu, envoyés comme serviteurs pour le bien de ceux qui doivent recevoir l’héritage du salut ? »
   5. « Si déjà la parole promulguée par des anges a eu son effet, et si toute transgression et toute désobéissance a reçu en retour un juste châtiment, comment pourrons-nous échapper, si nous venions à négliger un message si salutaire, qui, annoncé d’abord par le Seigneur, nous a été sûrement transmis par ceux qui l’ont entendu de lui, Dieu confirmant leur témoignage par des signes, des prodiges et toutes sortes des miracles, ainsi que par les dons du Saint-Esprit, répartis selon sa volonté ? »
   6. « Celui qui vous écoute, m’écoute, et celui qui vous méprise, me méprise ; or celui qui me méprise, méprise Celui qui m’a envoyé. Les soixante-dix revinrent tout joyeux, disant : « Seigneur, même les démons nous sont soumis par votre nom. » Il leur dit: « (…) Voici que je vous ai donné le pouvoir de marcher sur les serpents et les scorpions, (le pouvoir) aussi sur toute la puissance de l’ennemi… »
   7. « Ignores-tu que j’ai le pouvoir de te délivrer et le pouvoir  de te crucifier ? » Jésus répondit : « Tu n’aurais sur moi aucun pouvoir, s’il ne t’avait pas été donné d’en-haut. »