Le fruit du mystère : la mortification des sens
Notre-Seigneur a-t-Il pu donner un exemple plus grand de la chasteté qu’en acceptant d’avoir son corps vierge lacéré par la flagellation pour expier tous les péchés du monde contre la chasteté ? Voilà l’exemple que Notre Seigneur Jésus-Christ nous a donné.
Notre corps nous a été donné pour servir Dieu et non pas pour nous servir nous-mêmes, non pas dans un but égoïste, mais dans un but de charité. Qu’avons-nous fait de ce corps que le Bon Dieu nous a donné ? Les tentations sont nombreuses dans ce monde pervers, dans ce monde de l’impureté, dans ce monde qui recherche les biens charnels.
Nul n’est exempt de sentir l’aiguillon de la tentation. Rares sont ceux qui n’y succombent que véniellement, si on prend les chrétiens dans leur ensemble et au cours de toute leur vie. Nous avons besoin de le savoir, de ne pas fermer les yeux sur nos misères, de ne pas croire que nous sommes seuls à éprouver la tentation, de ne pas nous imaginer les saints sans difficultés et sans épreuves, et cela, afin de ne pas nous troubler, nous inquiéter, nous affoler : résultat désiré par le démon.
Le mal qui est autour de nous, il ne faut pas qu’il pénètre dans nos cœurs. Il faut que nous fassions tout pour ne pas succomber aux tentations.
Extrait du livre Le rosaire avec Mgr Marcel Lefebvre, VIA ROMANA, 2017