La Médaille Miraculeuse, signe distinctif des chevaliers

La Médaille Miraculeuse, signe distinctif des chevaliers

MM KOLBE pr DECO1 1COMME SIGNE EXTÉRIEUR de son appartenance à la M.I., le chevalier porte la Médaille Miraculeuse.

L’homme n’est pas seulement fait d’une âme, mais aussi d’un corps. La vie intérieure, l’idéal et l’état d’esprit doivent être perçus à l’extérieur, doivent se manifester par la vie extérieure. C’est pourquoi il faut des signes extérieurs, qui révèlent les convictions intimes. Le Sauveur n’a pas voulu donner ses grâces aux hommes autrement que par de tels « signes sacrés », à savoir les sacrements.

D’une manière semblable, le chevalier doit lui aussi confesser par un signe extérieur son appartenance à l’Immaculée.

« La Médaille Miraculeuse est le signe extérieur de la donation totale à l’Immaculée. »

Le chevalier monte la gardeMM KOLBE pr DECO4

Cependant, il ne faudrait pas croire que la Médaille ne serait qu’un signe extérieur qu’il suffit d’accrocher autour du cou.

Non, ce signe distinctif des chevaliers, loin d’être une simple décoration est aussi comme un mot de passe qui donne accès aux trésors de la Reine. Ce signe distinctif qu’est la Médaille est comme un flambeau qu’il faut propager et distribuer afin que sa lumière indivisible puisse conquérir les ténèbres et ramener tous les cœurs au Cœur de l’Immaculée.

En effet, dans les temps de guerre, comme dans les temps de paix, le chevalier se doit de garder, de veiller, de protéger, de défendre, le territoire, le Royaume de Marie Immaculée. C’est pour cela qu’il garde présent à l’esprit que partout où la Médaille est distribuée, portée, aimée et révérée comme le symbole de Marie là aussi règnera la pureté, la Foi profonde, l’espérance victorieuse et la pleine Charité.

Le chevalier est actif dans son combatMM KOLBE pr DECO5

C’est pour cette raison aussi que le Père Maximilien Kolbe a donner comme tâche à la Militia Immaculatæ et à chacun des chevaliers de l’Immaculée, non seulement de porter la Médaille mais aussi, de :

« distribuer sa médaille, partout où c’est possible, aux enfants, pour qu’ils la portent toujours autour du cou, aux vieillards et aux jeunes, afin que sous sa protection ils aient assez de force pour résister aux tentations et éviter les pièges qui les assaillent, surtout à notre époque.

La donner aussi à ceux qui ne pratiquent pas, qui ont peur de se confesser, qui se moquent des pratiques religieuses, qui se gaussent des vérités de la foi, qui ont sombré moralement ou vivent dans l’hérésie hors de l’Église — il faut absolument leur proposer la Médaille Miraculeuse, et leur demander de la porter, mais aussi prier avec ferveur l’Immaculée pour leur conversion.

Nombreux sont ceux qui trouvent un autre moyen de leur faire accepter la médaille si on la leur a refusée. Tout simplement, ils la cousent secrètement dans le vêtement de cette personne et prient pour elle, car tôt ou tard l’Immaculée montrera ce dont elle est capable. »


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