Les amis du fondateur de la M.I.

Les amis du fondateur de la M.I.

1. Le Père Anton Maria Głowiński 1892 – 18 octobre 1918 à 26 ans

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En haut le Père Anton Głowiński ; En bas, le Père Maximilien devant l’ancien collège Franciscain à Rome

Le père Anton Maria Głowiński est né à Galati (Roumanie) le 12 juin 1892, à la veille de la fête de saint Antoine de Padoue, et c’est pourquoi lors de son baptême, qu’il a reçu dans l’église paroissiale locale des Frères Mineurs Conventuel, on lui donna le nom d’Anton.
Le père, Callisto, d’origine polonaise, était fonctionnaire des chemins de fer roumains ; son travail obligea à s’absenter de chez lui, et sa femme, Antonina Antonovici, d’origine roumaine, a dû s’occuper beaucoup plus de la formation chrétienne des enfants deux enfants Anton et Valeria.

Anton était joyeux, sobre, mesuré dans son discours, engagé dans des études. Après l’école secondaire, Anton se sentit appelé à la vie consacrée dans l’Ordre des Frères Mineurs Conventuels, dans l’église paroissiale où il assistait chaque jour à la Sainte Messe.

En septembre 1911, il est envoyé à Assise pour terminer son année de noviciat.
Le 7 novembre 1912, sur la tombe du Père séraphique, saint François, il fait sa simple profession.
Plus tard, il fut envoyé à Montottone (région des Marches, Italie) pour la philosophie et à Rome au Collège séraphique de théologie, où, le 16 décembre 1915, il fit sa profession solennelle.

Le 10 août 1917, dans l’église Saint-Apollinaire, il est ordonné prêtre par le cardinal vicaire Basilio Pompilj. Les supérieurs, ayant constaté sa profonde intelligence, décidèrent qu’il devait obtenir un doctorat en théologie qu’il reçut 6 septembre 1918.

Dans l’ancien couvent de Le Carceri sur le mont Subasio, il y avait des milliers de prisonniers de la Seconde Guerre mondiale, parmi lesquels il y avait une centaine de Roumains de Transylvanie. Avec le Père Pal, et animé d’un grand zèle pour l’Immaculée, il avait rédigé et imprimé un livret de prières en roumain avec les principales vérités de la Foi, et l’avait distribué à tous les prisonniers.

En 1918, lors de la pandémie de la grippe espagnole, le père Głowiński la contracta lors d’une visite aux prisonniers roumains. Le soir du 11 octobre 1918, il s’alitait. Après huit jours de maladie, il mourut le jour de la fête de saint Luc, le 18 octobre 1918, à l’âge de 26 ans. Ainsi, c’est dans l’exercice de son ministère sacerdotal que le premier chevalier et co-fondateur de la M.I. est décédé.

Le Père Maximilien s’est souvenu de lui avec ces mots : « n’oubliera jamais la simplicité, la pureté qui brillaient sur son visage. »


2. Le Frère Antonio Maria Mansi 1896 – 31 octobre 1918 à 22 ans

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En haut le Frère Antonio Maria Mansi ; En bas, le Père Maximilien dans le cloitre de San’Andrea del Fratte

Frère Antonio Maria Mansi est né à Londres le 9 mars 1896, fils de Maria Michela et Bonaventura Mansi de Ravello (Salerne). À 13 ans, en la fête de saint Antoine, Antonio prend l’habit franciscain de l’Ordre des Frères Mineurs Conventuels, au couvent de Ravello. Il est envoyé à Bagnoregio (Viterbe) pour les études secondaires et à Assise pour le noviciat. Sur la tombe de saint François, le 4 octobre 1914, il fit sa simple profession.
Après le noviciat, le frère Antonio fut envoyé à Montottone (région des Marches, Italie) pour un cours de philosophie.
Dans le but de faire des études de théologie, il fut envoyé à Rome au Collège séraphique, où il rencontra le frère Maximilien et ils devinrent amis.

Le 28 avril 1918, lors de l’ordination sacerdotale du Père Maximilien Kolbe, le frère Antonio Mansi reçut les Ordres-Mineurs de Lecteur et d’Exorciste. Ce jour-là, il écrivit et récita un poème en l’honneur de la Très Sainte Vierge Marie au pied de la Croix.

C’est dans sa cellule qu’aura lieu la première réunion de la Militia Immaculatæ.

Le 19 mars 1918, le Frère Antonio Mansi fit sa profession solennelle entre les mains de Son Eminence le Cardinal Boschi et il fut ordonné prêtre le 9 mai 1918, dans la chapelle du Collège Séraphique.
En tant qu’homme de lettre, frère Mansi parlait bien l’anglais, le français et le latin, et connaissait la langue grecque. Il cultivait la poésie, le chant et la musique, qu’il étudiait à l’Institut pontifical de musique sacrée de Rome, faisant preuve de talents.

Comme le père Głowiński, il fut victime de la grippe espagnole alors qu’il s’occupait d’un confrère franciscain. Il mourut le 31 octobre 1918, à 22 ans, donnant sa vie pour le bien de l’Église, pour le Pape Benoît XV et l’Ordre, en invoquant le nom de Marie.

Le Père Kolbe écrivit dans son journal :

« Le 31 octobre 1918, au matin, s’endormit chez le Seigneur Frère Antonio Mansi, avec une mort très édifiante. Avant de mourir, il promit « de me faire marcher droit par crochet ou par escroc. » Il cultiva admirablement l’humilité, l’obéissance, la patience, la simplicité, la pauvreté religieuse, l’amour fraternel, l’engagement dans l’exacte observance des règles, la foi la plus vive, le plus tendre attachement à la prière, la gloire de Dieu, de l’Église, du Saint-Père et de l’Ordre, une espérance ferme et inébranlable. »

« Je voudrais avoir la poésie qui a été composée et récitée par le fr. Antonio lors de mon ordination sacerdotale. » Le Père Maximilien au Fr. Ioan Gârleanu, Rome; le 30 mars 1920.

« Cette première réunion de la milice a eu lieu avec la permission de leurs supérieurs dans la cellule même d’un des frères, fr. Antonio M. Mansi. Né à Londres, mais de parents italiens, poète talentueux, musicien, il s’exprimait très bien non seulement dans sa langue maternelle, mais aussi en anglais, en français et en latin classique. Mais c’était surtout un frère exemplaire. »


3. Le Frère Enrico Granata 1888 – 16 octobre 1917 à 75 ans

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En haut le Frère Enrico Granata ; En bas, le Père Maximilien devant l’église de San’Andrea della Valle à Rome

Il est né à Lettere (Naples) le 8 août 1888, de Giuseppe et Giuseppa D’Antuono.
Il entra dans l’Ordre des Frères Mineurs Conventuels en 1914, alors qu’il avait déjà terminé ses études secondaires chez les Rédemptoristes.
Enrico commença son noviciat à Montella, mais il le termina à Santa Anastasia, où le Collège et le noviciat avaient été transférés, et où il fit sa profession simple, le 23 novembre 1915.
Ensuite il commença ses études théologiques à Barra, mais les termina à Rome (1916-1918), au Collège séraphique, où, le 21 novembre 1917, il prononça ses vœux solennels.
Le 28 avril 1918, il est ordonné prêtre par le cardinal vicaire Basilio Pompilj dans l’église de Sant’Andrea della Valle.
Il fut d’abord affecté à Sainte-Anastasie puis à Ravello. Comme dans ces années la Province de Naples aidait la Province des Abruzzes, il travailla comme curé à Lanciano et Pettorano.
Ayant survécu au martyre du Père Maximilien, le Père Granata, le 12 mars 1962, témoigna au procès apostolique de Padoue pour sa béatification.

Avec une émotion évidente, il montra autour de son cou la Médaille Miraculeuse reçue par le Père Pal en compagnie du Père Maximilien le soir du 16 octobre 1917.

Il fut hospitalisé à la maison de retraite « S. M. Immaculata » de Bagni di Tivoli, près de Rome, où il est décédé le 24 janvier 1964, à l’âge de 75 ans.

Extrait du journal de bord du Père Kolbe :

« Mer. 18 juin 1918 -Dans l’après-midi, avec le P. Antonio Palatucci et avec le P. Enrico Granata, je suis allé à la Scala et j’ai visité, avec le P. Enrico, la grotte où la Très Sainte Vierge Marie est apparue à Saint Alphonse de Liguori.

Lun. 23e—Fr. Enrico Granata est parti pour Naples avec le fr. Diego, qui est malade. »


4. Le Père Joseph Pierre Marie Pal 1889 – 21 juin 1947 à 58 ans

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En haut le Père Pal ; En bas, le Père Maximilien devant l’ancien collège Franciscain à Rome

Joseph Peter Pal est né le 6 octobre 1889 à Zapodia, Moldavie (Roumanie), fils de Rose et Michael Pal. À 16 ans, en 1905, il entre au Séminaire des Frères Mineurs Conventuels de Halaucesti. Ayant terminé son noviciat, le 31 octobre 1909, il fait sa simple profession.
En 1912, il vint en Italie pour poursuivre ses études de philosophie au Collège de Montottone (région des Marches, Italie), où il rencontra le frère Anton Głowiński.
Il prononce ses vœux solennels en 1913 au Collège de Montotone. Le 18 octobre 1913, il est transféré à Rome au Collège séraphique international: C’est à ce moment là qu’il devint ami et conseiller du frère Maximilien.

Etant le seul prêtre du groupe des sept qui a fondé la « Militia Imaculatæ », il lui revint la mission de bénir la première Médaille Miraculeuse. 

Le 22 avril 1916, avec une dispense singulière du pape Benoît XV, il est ordonné prêtre dans sa première année de théologie, avec la clause de continuer ses études, sans exercer d’offices ni de services pastoraux.
Le 23 avril, dimanche de Pâques, il célèbre sa première messe sur la tombe de saint Pierre.

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Les Pères Maximilien et Joseph à Niepokalanow

En 1919, après sept années passées à Rome, le Père Pal retourne en Roumanie, où il est nommé gardien et curé de l’église paroissiale de Liuzi-Calugara. Il a ensuite été élu ministre provincial de la province de Saint-Joseph, et il a maintenu ce poste pendant 15 ans, jusqu’à sa mort.

En 1941, le père Pal publie le premier volume de son ouvrage « L’origine catholique de la Moldavie » ; l’année suivante, il publie le deuxième volume. Par cette œuvre de grande valeur historique et apologétique, il sauva les catholiques moldaves.

En 1947, lors de la neuvaine en l’honneur de saint Antoine de Padoue, le Père Pal rendit visite à un malade du typhus qui voulait se réconcilier avec Dieu et contracta la maladie. Le 21 juin 1947, le Père Joseph Pierre Pal, chantant le Salve Regina et le praesidium Sub Tuum, mourut en fixant l’image du Cœur Immaculé de Marie.

Témoignages du Père Kolbe :

« J’ai des amis spirituels ici à Rome parmi les pères roumains (mes confrères) ; dans la Province roumaine, ils ont besoin d’hommes polonais pour leurs missions, car il y a beaucoup de nos compatriotes. Répondez-moi au plus vite et… prions les uns pour les autres. L’Immaculée ne peut pas nous oublier, pauvres enfants bannis d’Eve. Sincèrement et toujours votre frère affectueux, le P. Maximilian M. Kolbe. » (Rome, après le 26 septembre 1918 dans une lettre à son frère.)

Les confrères de Maximilien de la Province religieuse de Roumanie étaient le P. Joseph Pierre Pal, P. Jozsef Fery, P. Dominic Neculaes, P. Antoni Głowiúski († 18 octobre 1918) et le P. Sérafin Béjan.

« Père très cher, appliquons maintenant ces belles idées auxquelles nous pensions ensembles à Rome. Travaillions, souffrons et « utinam » mourons aussi pour le salut de tous, de toutes les âmes qui sont et seront et pour leur plus haute sanctification (en commençant par la nôtre, mais sans s’y limiter) ! » Au Père Petru Iosif Pal, Halaucesti, Roumanie J.M.J. Cracovie, 8 janvier 1920.


5. Le Père Arcangelo Biasi (Girolamo) 1897 – 20 juin 1929 à 32 ans

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En haut le Père Jérôme Biasi ; En bas le Père Kolbe devant l’église de St Jean la Porte Latine à Rome, non loin de La Vigna

Il est né le 7 décembre 1897 à Sfruz (Trento), fils de Giovanni et Rosa Fedrizzi, le troisième de neuf enfants. A son baptême, il reçut le nom d’Archange, qu’il changea en celui de Girolamo (Jérôme) lorsqu’il reçut l’habit religieux. A douze ans, en 1909, il entre au Collège des Frères Mineurs Conventuels de Camposampiero (Padoue).
Le 4 octobre 1915, il fait sa simple profession et dans son journal intime, il écrit : « Je veux devenir saint et grand saint et rapidement saint, parce que c’est ce que Dieu veut de moi. »

En octobre 1916, il est transféré à Rome, où le 18 juillet 1918, à l’Université du Latran, il obtient son diplôme de philosophie et, le 8 décembre 1918, il fait sa profession solennelle.
Dans la fondation de la MI, le Frère Jérôme a une place particulière, car “en revenant de ‘La Vigna’, comme le disait le Père Kolbe, « pour la première fois j’ai parlé avec le Frère Girolamo Biasi et le Père Giuseppe Pal de la fondation de l’Association. »

Lors de la première réunion tenue après les vêpres du soir du 16 octobre 1917, lorsque la M.I. a commencé, le Frère Jérôme Biasi a servi de secrétaire.

Ayant contracté la tuberculose en juillet 1918, le frère Jérôme fut envoyé à Gênes, au couvent de Bolzaneto, pour se rétablir. Après une période de repos, il rentra à Rome, mais en décembre, il fut contraint d’interrompre ses études à cause des progrès de la maladie qui le rongeait. Il retourna dans la Province et fut envoyé à Arcella, pour un repos complet. Après sa convalescence, en 1920, il reprit ses études théologiques à Padoue. Le 16 juillet 1922, il fut ordonné prêtre à Padoue, dans la basilique Notre-Dame du Carmel, par Mgr Mgr. Pellizzo.

Il célébra sa première messe sur l’Arche Sainte, et il fut ensuite rattaché à Venise, à la paroisse de Santa Maria Gloriosa en tant que vicaire. Il passa sept longues années dans de nombreux hôpitaux… Dans sa souffrance, il avait appris à entretenir la flamme de l’espérance, acceptant la volonté de Dieu, tout en désirant la guérison pour pouvoir travailler dans la vigne du Seigneur. Il diffusait la paix et la joie auprès de ses confrères et aux malades qu’il rencontrait dans les hôpitaux, malgré l’inactivité et la solitude les plus complètes auxquelles il était contraint. Dans son lit de souffrance, le Père Jérôme priait et offrait, de façon héroïque, son ministère. Il écrivait :

« Jésus ne me demande pas des choses extraordinaires, mais il veut que je lui sois fidèle dans les petites choses et qu’à travers ces choses je lui donne une preuve de mon amour… La perfection ne consiste pas en des choses difficiles, mais de l’accomplissement de nos devoirs, accompagné d’un grand amour pour Dieu et d’un amour ardent pour le salut de hommes. »

A la veille de la fête de Saint Louis de Gonzague, le 20 juin 1929, il mourut à l’âge de 32 ans, à l’hôpital de Camposampiero (Padoue), consumé par sa lente maladie, souriant comme il l’a fait toute sa vie. Il repose dans une chapelle de la Basilique de Camposampiero.

Extrait du journal de bord du Père Maximilien 

« Le jour suivant, le 29 (mai 1918), j’ai célébré la Sainte Messe à l’autel même où l’Immaculée a daigné apparaître au P. Ratisbonne; qui plus est (contre toute attente) la Messe de la Médaille Miraculeuse. Le Père Petru Iosif Pal (Roumain) m’a assisté et le frère Girolamo Biasi (originaire du Trentin) était acolyte. Chacun d’eux est ami spirituel dans l’Immaculée. »

Lorsque le Père Jérôme mourut, le Père Maximilien relata ses souvenirs et rapporta dans son journal ce que les personnes, qui l’ont bien connu, disaient :

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Le Père Jérôme Biasi devant l’hôpital de Camposampiero

« Au tombeau [du P. Girolamo Biasi]. Sr. Bassiana Castellana, infirmière religieuse, Hôpital de Camposampiero a rappelé que le Père. Girolamo préférait [être soigné] par les hommes. Il souriait en chantant les chants de Notre-Dame : « Ave Maria » ; « J’irai la voir un jour » (plus courant). Il parlait toujours de Notre-Dame. Tous nos discours se terminaient par une mention de Notre-Dame.
« St. Louis, disaient tout le monde était toujours en prière. Il lisait le livre de la Petite Thérèse de l’Enfant Jésus et de Lourdes (le livre de Lourdes venait de Milan). Il racontait des histoires. « Qu’est-ce que ce sera au ciel, quelle fête au paradis » (feuilles au Père Gardien). Un ivrogne dans un fossé. L’âme de l’ivrogne doit être sauvée. Il se leva du lit et se dirigea vers le fossé, où il y avait une âme à sauver.
Peur d’offenser le Seigneur : Si quelqu’un disait quelque chose de fâcheux, il l’admonestait. « Taisez-vous ou le Père Girolamo nous entendra… Nous allons déplaire à Fr. Girolamo s’il nous entend… Il avait toujours l’air joyeux quand il allait à la messe. Une fois de retour, il demandait comment se passait la nuit et nous encourageait à la patience. Au cours de ses derniers jours, lorsqu’il souffrait, il souriait moins souvent. « Ma Dame, puisque vous ne m’accordez pas la grâce de la guérison, accordez-moi la fin de la mission. » Il écrivait toujours sur Notre-Dame.

…Je n’ai trouvé qu’une seule note (de lui), mise à part du reste; une belle, dans laquelle il se plaint à l’Immaculée de n’avoir ressenti aucun réconfort à Lourdes. Sa souffrance a dû être très intense, puisque sa maladie a duré 10 ans, et l’a laissé incapable de faire quoi que ce soit.

Le Père Kolbe disait encore au sujet du Père Girolamo Biasi : « La Milice doit beaucoup, beaucoup, au Père Girolamo Biasi ». L’acte significatif de Père Maximilien, qui a pris conseil sur la tombe du Père Jérôme à Camposampiero avant d’aller fonder la « Cité de l’Immaculée » au Japon, est plus éloquent que n’importe quelle louange commémorative.

« Quand j’ai quitté le Collège, je n’ai trouvé personne d’autre à qui je puisse confier en toute sécurité la cause du MI au Collège en dehors du Fr. Girolamo Biasi. Nous ne nous sommes jamais revus sur cette terre, mais en 1930 je suis allé le voir au cimetière et j’ai entendu beaucoup de choses sur sa vie vertueuse, son activité apostolique et sa sainte mort à Camposampiero. Toutes ces choses peuvent être dites plus minutieusement par ceux qui l’ont observé de près. » Niepokalanów, vers le 20 juin 1939.

Le modèle du Père Maximilien :

« Alors qu’il était clerc au Collège International des Frères Mineurs Conventuels, le P. Girolamo Biasi a attiré mon attention car il ne s’est jamais démarqué des autres. Il faisait des activités communautaires avec tout le monde, était jovial pendant les récréations et faisait tout de la manière la plus exemplaire. On pourrait dire de lui qu’« il a fait toutes choses correctement » (Mc 7, 37). C’est pourquoi je me suis efforcé d’être comme lui. » Niepokalanów, vers le 20 juin 1939.


6. Le Père Quirico Pignalberi 1891 – 1982 à  94 ans 6 amis p Quirico

Né à Serrone (Frosinone) le 11 juillet 1891, fils d’Egidio et Caterina Proietti. Accueilli par l’Ordre des Frères Mineurs Conventuels, il prononce ses vœux simples le 14 novembre 1909 et ses vœux solennels le 8 décembre 1913.
Le 10 août 1917, il est ordonné prêtre. Le 12 mars 1918, il part pour le service militaire, revenant quelques mois plus tard pour un long congé avec sa famille.

Pendant la Première Guerre mondiale, il a travaillé comme médecin sur les lignes de front (après avoir été enrôlé) et après la guerre, il a été en poste à Rome en 1920 en tant que recteur des séminaristes. Il avait été envoyé dans une maison franciscaine en 1919 à Capranica puis à Cave à Rome en 1920 avant d’être nommé maître des novices. Il a servi comme maître des novices à partir de 1925 d’abord à Bagnoregio puis au couvent de San Lorenzo in Piglio où il a servi pendant près de cinq décennies.

C’est en 1937 qu’il a rencontré le Père Maximilian Kolbe  lors de son retour du Japon dans la péninsule italienne. Ce fut pour la dernière fois.

Le Père Quirico Pignalberi, dernier compagnon survivant du Père Kolbe et co-fondateur de la MI, est décédé le 18 juillet 1982 à 94 ans à Anzio.

Extrait du journal de bord du Père Maximilien 

« Samedi 9 mars 1918 —Le Père Quirico Pignalberi a dû quitter Rome comme soldat (il est resté [un peu] plus longtemps). Dimanche 10 mars —Présentation à la maison de l’archevêque Mgr. Dominique Jaquet pour la profession [solennelle] du fr. Alessandro Baldini et fr. Antonio Mansi. Mardi 12 mars —Pr. Quirico a quitté Rome (en tant que soldat).

Ven. 5 février 1937 : Retraite mensuelle. A 10h une conférence, puis, dans le jardin, une conversation avec le P. Quirico sur l’Immaculata et la MI.

Sam. 6e-plus sur la MI. Le Pr. Quirico dirigera la MI en Italie. » Pr. Maximilien Kolbe, Février 1937.

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