Les sacrements institués par Jésus ou les sacrements choisis par Luther

Les sacrements institués par Jésus ou les sacrements choisis par Luther

Table des matières

  1. Rappel de ce qu’est un sacrement
  2. Quels sont les sacrements institués par Jésus-Christ ?
  3. Le Baptême est-il dans l’Ecriture Sainte ?
  4. La Pénitence est-elle dans l’Ecriture Sainte ?
  5. La Communion est-elle dans l’Ecriture Sainte ?
  6. La Confirmation est-elle dans l’Ecriture Sainte ?
  7. Le mariage est-il dans l’Ecriture Sainte ?
  8. L’Ordre est-il dans l’Ecriture Sainte ?
  9. L’Extrême-Onction est-il dans l’Ecriture Sainte ?

L’enseignement de la Sainte Eglise avec des arguments tirés de la Sainte Bible

Méthode
  • Afin de faciliter les recherches et la lecture, nous avons recherché d’abord les thèses et les erreurs de la croyance protestante que nous avons synthétisées en phrases lapidaires.
  • Puis nous avons résumé en des formules très courtes, ce que l’Eglise nous enseigne. Dans l’énoncé de la Foi, vous aurez des mots en couleur qui trouvent leur justification et leur application dans l’argumentaire tiré de l’Écriture Sainte. 

1. Rappel de ce qu’est un sacrement

Un Sacrement est un signe sensible et efficace institué par Jésus-Christ pour produire ou augmenter la grâce en l’âme.

2. Quels sont les sacrements institués par Jésus-Christ ?

  • Pour la Sainte Écriture : Les Sacrements sont au nombre de sept : le baptême, la pénitence (ou confession), la Communion, la Confirmation, le Marriage, l’Ordre et l’Extrême-Onction. Chaque sacrement donne une grâce particulière.
  • Pour les protestants : Il n’existe que deux sacrements le baptême qui n’a qu’une valeur d’admission au sein de la communauté, et la Cène.

3. Le Baptême est-il dans l’Ecriture Sainte ?

sacrements de Jesus 1
Le Baptême efface le péché originel, nous fait enfants de Dieu et membres de l’Eglise Catholique

Arguments de la Sainte Écriture :  Actes (2, 38), St. Matthieu (21, 25-26), Actes (10, 47), Actes (16, 14-15)

  1. « Faites pénitence et que chacun soit baptisé, au nom de Jésus-Christ, pour la rémission de vos péchés. »
  2. « Le baptême de Jean, d’où était-il ? du ciel, ou des hommes ? » Mais ils faisaient en eux-mêmes cette réflexion : Si nous répondons : Du ciel, il nous dira : Pourquoi donc n’avez-vous pas cru en lui ? Et si nous répondons : Des hommes, nous avons à craindre le peuple : car tout le monde tient Jean pour un prophète. »
  3. « Peut-on refuser l’eau du baptême à ces hommes qui ont reçu le Saint-Esprit aussi bien que nous ? »
  4. « Dans l’auditoire était une femme nommée Lydie : c’était une marchande de pourpre, de la ville de Thyatire, craignant Dieu, et le Seigneur lui ouvrit le cœur pour qu’elle fût attentive à ce que disait Paul. Quand elle eut reçu le baptême, elle et sa famille, elle nous adressa cette prière : « Si vous avez jugé que j’ai foi au Seigneur, entrez dans ma maison et demeurez-y. »

Le Baptême a été institué en vue de la rémission des péchés. Il efface le péché originel qui blesse les âmes depuis la faute d’Adam et Ève, nous fait entrer dans l’Église Catholique en rendant l’homme enfant de Dieu par la profession de Foi.


4. La Pénitence est-elle dans l’Ecriture Sainte ?

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La Confession des péchés au prêtre comme en présence de Jésus-Christ, est un acte d’humilité. Lorsqu’elle est faite avec sincérité et regret, la confession efface toutes les fautes dans le Sang de Jésus-Christ. C’est un nouveau départ

Arguments de la Sainte Écriture : St. Jean (20, 23) St. Matt. (18, 18) 1 St. Jean (1, 7-10 et 2, 1-2)

  1. « Les péchés seront remis à ceux auxquels vous les remettrez et ils seront retenus à ceux auxquels vous les retiendrez. »
  2. « Tout ce que vous lierez sur la terre sera lié dans le ciel et tout ce que vous délierez sur la terre sera délié dans le ciel. »
  3. « Le sang de Jésus-Christ (…) nous purifie de tout péché. Si nous disons que nous sommes sans péché, nous nous séduisons nous-mêmes, et la vérité n’est point en nous. Si nous confessons nos péchés, Dieu est fidèle et juste pour nous les pardonner, et pour nous purifier de toute iniquité (…). Si quelqu’un a péché, nous avons un avocat auprès du Père, Jésus-Christ, le juste. Il est lui-même une victime de propitiation pour nos péchés, non seulement pour les nôtres, mais pour ceux du monde entier. »

Par la mort de Jésus sur la Croix, la confession purifie réellement et lave l’âme de ses fautes par l’accusation sincère qu’elle en fait. La confession donne des forces nouvelles pour combattre les défauts dans la mesure où l’âme ne veut plus les commettre car c’est un sacrement de miséricorde institué par Dieu.


5. La Communion est-elle dans l’Ecriture Sainte ?

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La communion eucharistique est nécessaire à l’âme comme l’est la nouriture pour le corps. Recevoir l’hostie en état de grâce c’est donner à Jésus d’habiter en nous et de faire qu’un avec nous

Arguments de la Sainte Écriture : St. Matthieu (26,26), St. Luc (22, 19), 1 Cor. (10, 16-17) 

  1. « Pendant le repas, Jésus prit le pain ; et, ayant prononcé une bénédiction, il le rompit et le donna à ses disciples, en disant : « Prenez et mangez, ceci est mon corps. »
  2. « Puis il prit du pain, et ayant rendu grâces, il le rompit et le leur donna, en disant : « Ceci est mon corps, qui est donné pour vous : faites ceci en mémoire de moi. »
  3. « Le calice de bénédiction, que nous bénissons, n’est-il pas une communion au sang du Christ ? Et le pain, que nous rompons, n’est-il pas une communion au corps du Christ ? »

La Communion est le fait de se nourrir de l’Eucharistie. Pendant la Messe, le prêtre refait ce que Jésus a fait durant la sainte Cène par anticipation de ce Véritable et unique sacrifice qu’Il fera de Lui sur la Croix. La Messe est donc le même sacrifice que Jésus sur la Croix mais de manière non sanglante. C’est par le moyen de la Messe que le pain et le vin deviennent le Corps le Sang, l’Ame et la Divinité du Christ tout en conservant leur apparence de pain et de vin. Ce changement s’appelle transsubstantiation.

Si le changement n’a pas lieu, comme le prétendent les protestants, le pain resterait simplement du pain, le vin, vin et le prêtre n’obéirait pas à l’ordre du Seigneur qui est de faire ce qu’Il a fait ; les âmes ne pourraient pas se nourrir de l’Esprit de Jésus et Marie, les grâces ne nous seraient pas données et Jésus ne serait pas avec nous jusqu’à la fin des temps comme Il l’a promis.


6. La Confirmation est-elle dans l’Ecriture Sainte ?

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La Confirmation nous rend parfaits chrétiens parce qu’elle nous confirme dans la foi et perfectionne les autres vertus et les dons que nous avons reçus dans le saint Baptême et c’est de là que lui vient son nom de Confirmation. L’Esprit-Saint vient faire de l’âme, un vrai soldat du Christ. C’est l’évêque qui impose les mains pour donner toutes les grâces de ce sacrement

Arguments de la Sainte Écriture :  Actes (19, 1-6) Actes (2, 38) Actes (1, 1-2) 2 Tim. (1, 6-7) St. Jean (20, 22), Romains (11, 29), Hébreux (2, 4)

  1. « Il leur imposa les mains pour faire descendre le Saint-Esprit sur eux. »
  2. « Repentez-vous, et que chacun de vous soit baptisé au nom de Jésus-Christ pour la rémission de vos péchés, et vous recevrez le don du Saint-Esprit. »
    « Ce n’est pas un esprit de pusillanimité que Dieu nous a donné, mais un esprit de force, d’amour et de maîtrise de soi. »
  3. « Jésus a fait et enseigné jusqu’au jour où, après avoir donné, par l’Esprit-Saint, ses ordres aux apôtres qu’il avait choisis, il fut enlevé au ciel. »
  4. « Car les dons et la vocation de Dieu sont sans repentance. »
  5. « Dieu confirmant leur témoignage par des signes, des prodiges et toutes sortes de miracles, ainsi que par les dons du Saint-Esprit, répartis selon sa volonté. »

La Confirmation donne à l’âme les 7 dons du Saint-Esprit : Force, Sagesse, Science, Piété, Intelligence, Crainte de Dieu, Conseil. C’est grâce à ces dons infusés par la Présence du Saint-Esprit que l’âme se prépare à l’apostolat, c’est-à-dire à témoigner que Jésus est Dieu, par sa vie, ses exemples et sa parole.


7. Le mariage est-il dans l’Ecriture Sainte ?

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Le Mariage a été institué par Dieu lui-même au paradis terrestre ; et dans le Nouveau Testament, il a été élevé par Jésus-Christ à la dignité de sacrement. Ce sacrement établit une union sainte et indissoluble entre l’homme et la femme et leur donne la grâce de s’aimer l’un l’autre saintement et d’élever chrétiennement leurs enfants.

Arguments de la Sainte Écriture :  St. Jean (2, 1) St. Marc (10, 7-8) 1 Cor. (7, 10-11)

  1. « Et le troisième jour, il se fit des noces à Cana en Galilée ; et la mère de Jésus y était. Jésus fut aussi convié aux noces avec ses disciples. »
  2. « À cause de cela, l’homme quittera son père et sa mère et s’attachera à sa femme, et les deux ne seront qu’une seule chair. Ainsi ils ne sont plus deux, mais une seule chair. Que l’homme donc ne sépara pas ce que Dieu a uni ! »
  3. « Quant aux personnes mariées, j’ordonne, non pas moi, mais le Seigneur, que la femme ne se sépare point de son mari ; si elle en est séparée, qu’elle reste sans se remarier ou qu’elle se réconcilie avec son mari ; pareillement, que le mari ne répudie point sa femme. »

La Tradition nous enseigne que par la présence de Jésus aux noces de Cana, le sacrement du mariage fut sanctifié à ce moment-là. Ce sont les époux qui sont acteurs et bénéficiaires du sacrement.

En savoir plus sur les fréquentations avant le mariage…


8. L’Ordre est-il dans l’Ecriture Sainte ?

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On l’appelle l’Ordre, parce qu’il comporte plusieurs degrés subordonnés les uns aux autres, d’où résulte la hiérarchie sacrée. Le plus élevé d’entre eux est l’Épiscopat qui contient la plénitude du sacerdoce ; ensuite le Presbytérat ou le simple Sacerdoce ; puis le Diaconat et les Ordres qu’on appelle Ordres mineurs.

Arguments de la Sainte Écriture : St. Jean (20, 21) St. Jean (15, 16) St. Luc (22, 19) Héb. (5, 1-4) 1 Cor. (7, 32), 2 Timothée (1, 6-9)

  1. « Comme mon Père m’a envoyé, moi aussi Je vous envoie. »
  2. « Ce n’est pas vous qui m’avez choisi mais c’est moi qui vous ai choisis. »
  3. « Faites ceci en mémoire de moi. »
  4. « Tout grand prêtre, pris d’entre les hommes, est établi pour les hommes en ce qui regarde le culte de Dieu, afin d’offrir des oblations et des sacrifices pour les péchés (…). Et c’est à cause de cette faiblesse qu’il doit offrir pour lui-même, comme pour le peuple, des sacrifices pour les péchés. Et nul ne s’arroge cette dignité ; il faut y être appelé de Dieu, comme Aaron. »
  5. « Celui qui n’est pas marié a souci des choses du Seigneur, il cherche à plaire au Seigneur. »
  6. « C’est pourquoi je t’avertis de ranimer la grâce de Dieu, que tu as reçue par l’imposition de mes mains. (…) Ne rougis donc pas du témoignage à rendre à notre Seigneur, ni de moi, son prisonnier ; mais souffre avec moi pour l’Évangile, appuyé sur la force de Dieu, qui nous a sauvés et nous a appelés par une vocation sainte, non à cause de nos œuvres, mais selon son propre décret et selon la grâce qui nous a été donnée en Jésus-Christ… »

Le caractère Sacerdotal imprimé dans l’âme du prêtre ne peut être effacé même par une conduite indigne. Le prêtre n’est pas le président d’une assemblée. Il est choisi par Dieu pour être l’homme du sacrifice, « l’autre Christ ». L’exemple de la vie de Notre Seigneur Jésus, les décisions de l’Église et la charge qu’il a des âmes lui font comprendre et accepter volontairement le célibat ecclésiastique afin qu’il ait cette sainte liberté d’être tout à Dieu.


9. L’Extrême-Onction est-il dans l’Ecriture Sainte ?

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Le sacrement d’Extrême-onction produit les effets suivants : 1 il augmente la grâce sanctifiante ; 2 il efface les péchés véniels et même les péchés mortels que le malade repentant ne pourrait plus confesser ; 3 il enlève cette faiblesse et cette langueur pour le bien qui restent même après avoir obtenu le pardon des péchés ; 4 il donne la force de supporter le mal avec patience, de résister aux tentations et de mourir saintement ; 5 il aide à recouvrer la santé du corps, si c’est utile au salut de l’âme.

Arguments de la Sainte Écriture : St. Marc (6, 13) St. Jacques (5, 13-16)

  1. « Ils chassaient beaucoup de démons, et ils oignaient d’huile beaucoup de malades et les guérissaient. »
  2. « Quelqu’un parmi vous est-il malade ? Qu’il appelle les prêtres de l’Église et que ceux-ci prient sur lui, en l’oignant d’huile au nom du Seigneur. Et la prière de la foi sauvera le malade, et le Seigneur le rétablira, et s’il a commis des péchés, ils lui seront pardonnés. »

Ce sacrement permet à l’âme de se préparer à rencontrer son Créateur et Sauveur. Par ce moyen, la personne est soutenue par l’Église dans ses derniers combats.

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