« Réjouissez-vous, ô Vierge Marie, car vous seule, avez vaincu toutes les hérésies dans le monde », chante l’Église dans l’Office de la Bienheureuse Vierge Marie. Et cela s’est avéré mille fois vrai au cours des siècles.
« Eutychès a enseigné qu’après l’Incarnation la nature humaine (du Christ) a été absorbée dans la nature divine et que seule la nature divine est restée. Les défenseurs de la vraie foi ont répondu que le Christ est de la même nature que Dieu le Père, mais aussi de la même nature que sa mère, qui a une nature purement humaine.
« Le cardinal Newman résume cela en disant que “Marie est la gardienne de la vérité de l’Incarnation du Christ” (Saint François de Sales, Saint Pierre Canisius, St Louis-Marie Grignion de Montfort), et les peuples qui chérissaient la dévotion à Marie, gardaient la foi.
« Le cardinal Newman fait remarquer que les nations qui sont restées fidèles à Marie ont également conservé la pureté de leur foi dans la divinité du Christ, tandis que ceux qui ont rejeté la dévotion mariale considèrent le Christ comme un peu plus qu’un très bon homme.
« Il est également remarquable que le déni de la virginité de Marie mentionné dans un magazine moderniste, ait précipité la condamnation de cette hérésie perfide, par la hiérarchie de l’Église. Enfin, le pape Pie XII considère le dogme de l’Assomption corporelle de Marie au ciel comme un moyen efficace de lutter contre le matérialisme et la corruption des mœurs, en plus d’être un triomphe de la foi en la réalité du monde surnaturel. »
Il ne faut pas non plus oublier, à cet égard, que tous les ordres religieux et les congrégations missionnaires, se placent très explicitement sous le patronage de Marie, car ils voient en elle une garantie que leurs communautés religieuses s’épanouiront et ils attendent, par son intercession, la bénédiction du ciel sur leur travail qui est de répandre la foi et de sanctifier les âmes. Ainsi, par exemple, le fondateur des Maristes, le P. Chaminade, dit :
« Aujourd’hui, la grande hérésie répandue est l’indifférentisme religieux, qui paralyse les âmes dans un égoïsme abrutissant et les engloutit dans leurs passions. Cette description de notre époque, triste mais vraie, ne doit pas nous décourager pas : loin de là !
« Le pouvoir de Marie n’a pas diminué. Nous croyons fermement qu’elle vaincra cette hérésie comme toutes les autres, car aujourd’hui comme avant, elle est la femme promise qui écrase la tête du serpent, et Jésus-Christ nous enseigne qu’elle est l’espérance, la joie, la vie de l’Église et la terreur de l’enfer.
« À elle est réservée la grande victoire de nos jours. C’est à elle que revient l’honneur de sauver la foi du naufrage qui nous menace aujourd’hui. »