Le fruit du mystère : le détachement des biens de ce monde
En choisissant de naître dans une étable obscure, Notre-Seigneur nous a donné une grande leçon de détachement des biens terrestres.
La recherche du confort
Aujourd’hui, on est tellement attiré par une ambiance de progrès que cela conduit au désir d’être riche pour avoir toujours les moyens les modernes à sa disposition. On a cette recherche du confort, des satisfactions matérielles, qui fait qu’on en oublie Dieu et on oublie de pratiquer la pauvreté. Alors qu’il est si bon de pratiquer la pauvreté, d’être détaché dans son cœur de tant de choses inutiles, car elles nous entravent sur le chemin de la perfection.
Un détachement nécessaire
Parce que la richesse et la volupté nous font tomber dans le péché, nous devons nous en détacher. Malheureusement toutes les choses de la terre, à cause de la malice qui est en nous, nous attirent vers le péché. D’où la nécessité de l’ascèse spirituelle.
Dans la mesure où nous nous efforçons de voir les choses comme le Bon Dieu les voit, nous comprenons l’insignifiance des choses matérielles par rapport aux choses spirituelles. Les choses temporelles n’ont pas de consistance. Elles disparaîtront. Pourtant, dire que certaines âmes s’attachent à ces biens plus qu’à Dieu ! Pour éviter ce travers, nos âmes doivent se détacher des choses terrestres par un esprit de renoncement, par un esprit de pauvreté. Ce détachement n’est pas réservé aux prêtres et religieux. Il est là la condition de la vie chrétienne. Les chrétiens savent que tout ce qu’ils ont appartient d’abord à Dieu, et Dieu leur demandera comment ils ont géré ces biens.
Il y a de bonnes occasions de se détacher : un objet perdu qu’on aimait, une lettre qu’on ne reçoit pas, un lieu qu’il faut quitter, détachement des objets, des créatures, mais aussi des
« petites idées ».