Le texte
Salut, Reine des Cieux !
Salut, Souveraine des Anges !
Salut, tige féconde ! Salut, porte
par laquelle la lumière s’est levée sur le monde !
Réjouissez-vous, Vierge glorieuse,
qui l’emportez sur toutes en beauté !
Triomphez, ô toute belle,
et implorez le Christ en notre faveur.
V/. Rendez-moi digne de vous louer, ô Vierge sainte. R/. Donnez-moi de la force contre vos ennemis.
Prions : Accordez, ô Dieu de miséricorde, votre secours à notre fragilité ; afin que nous, qui célébrons la mémoire de la sainte Mère de Dieu, nous puissions, à l’aide de son intercession, nous relever de nos iniquités. Par le même Christ, notre Seigneur.
La composition
Cette Antienne, composée de huit vers rimés dont les expressions sont empruntées à saint Éphrem, saint Athanase, saint Ildefonse et à d’autres Docteurs, a pour but de saluer et de glorifier Marie comme Reine du Ciel, comme aurore de notre salut, et de célébrer l’éclat merveilleux de sa beauté. On croit que cette gracieuse Octave est d’origine monastique et l’on attribue à Clément VI son insertion dans le Bréviaire. (Extrait de Dom Guéranger, l’Année Liturgique)
Le texte en Latin
Ave, Regína cælórum,
Ave, Dómina Angelórum :
Salve, radix, salve, porta,
Ex qua mundo lux est orta :
Gaude, Virgo gloriósa,
Super omnes speciósa,
Vale, o valde decóra,
Et pro nobis Christum exóra.
V/. Dignáre me laudáre te, Virgo sacráta. R/. Da mihi virtútem contra hostes tuos.
Orémus : Concéde, miséricors Deus, fragilitáti nostræ præsídium ; ut, qui sanctæ Dei Genitrícis memóriam ágimus ; intercessiónis eius auxílio, a nostris iniquitátibus resurgámus. Per eúndem Christum Dóminum nostrum.