Table des matières
- Le début
- Fondateurs et personnages clé
- Après les révolutions sanglantes
- Infiltration
- Le plan continue
1. LE DÉBUT :
En 1717, dans un contexte historique, culturel et protestant la franc-maçonnerie, dite spéculative, voit le jour. Elle dérive en partie des Corporations des francs-maçons qui étaient de prestigieuses associations chrétiennes médiévales. Au XVIe siècle commença la décadence des corporations en raison des libres penseurs qui s’y introduisirent et qui transformèrent ces associations de bâtisseurs catholiques en « maçonnerie spéculative » se disputant sur des détails avec des débats sans fin (les cercles philosophiques, libertins, illuminati, rationalistes). Un esprit indéfini de Tolérance s’y propageait.
Le 24 juin 1717, en la fête de la Saint-Jean-Baptiste, quatre loges résidant dans plusieurs quartiers de Londres (L’oie et le gril, À la couronne, Au pommier, Au grand verre à la grappe et au raisin, du nom des tavernes où elles avaient leurs réunions), s’y réunirent, donnant naissance à la Grande Loge de Londres, pour devenir plus tard la Grande Loge Mère d’Angleterre d’où découlèrent tous les autres Loges du monde.
Cette date du 24 juin 1717 n’est pour ainsi dire que l’acte officiel de naissance d’une organisation qui en réalité se fusionne avec une autre pré-existante auparavant.
Aux origines de la FM
Il faut remonter à l’italien Fauste Socin (1539-1604) pour trouver l’origine de la structure maçonnique. Il établit la société alchimique dite des Rosicruciens, héritière de l’ordre des Templiers et qui conservait le gnosticisme primitif. (…) Le nom de Rosicruciens venait de l’emblème adopté par la société : une rose sur une croix, symbolisant philosophiquement l’union de la science et de la foi, et gnostiquement le salut non par la foi mais par la science. Les membres de cette société se consacraient à l’alchimie et à la propagation de la gnose. D’abord peu nombreux, leur nombre s’était accru successivement, à tel point qu’au commencement du XVIIIe siècle, ils étaient fort estimés, en Angleterre surtout, où ils jouissaient d’une influence des plus considérables.
Brève chronologie de la société secrète des Rose-Croix
- Les membres de la Rose-croix pratiquaient l’alchimie et leur ordre fut vraisemblablement l’organisation régulière de la fraternité internationale et absolument secrète des alchimistes, lesquels, à travers le Moyen Âge, remontent jusqu’à l’Antiquité et furent vraisemblablement les continuateurs des gnostiques de la première période du christianisme… (Cf. la revue maçonnique L’Acacia, mai 1908).
- Au XVIe siècle, cette société secrète de la Fraternité des Rose-Croix est très active ;
- En 1597, son Grand Maître Fauste Socin eut l’intuition d’une extension des Rose-Croix devant se réaliser en deux étapes : première étape entièrement secrète, deuxième étape plus visible (à partir de 1717) ;
- À partir des années 1640, le rosicrucien Thomas Vaughan (devenu Grand Maître en 1654) organisa en Grande-Bretagne la pénétration par les Rose-Croix des loges corporatives des maçons libres, de façon à s’en servir comme d’instruments ;
- En 1717, la pénétration est achevée et la FM apparaît de façon officielle.
La Franc-Maçonnerie est en effet la fusion de deux sociétés la Fraternité des maçons libres et acceptés avec la Société alchimique des Rosicruciens pour permettre aux Rosicruciens d’abriter leurs recherches alchimiques et leurs idées gnostiques sous le manteau respecté de la Fraternité et de procurer aux “maçons libres et acceptés” les avantages que, seuls, les adeptes riches et influents des Rosicruciens pouvaient leur apporter. L’assemblée accepta à l’unanimité cette fusion et la Franc-Maçonnerie naquit de cette acceptation.
De cette fusion, nous retrouvons des traces dans les symboles, les écrits, les manières de présenter, dans les comportements et les discours des Francs-Maçons. La FM a donc deux langages et deux apparences qui égarent les âmes et les peuples.
B. FONDATEURS et PERSONNAGES CLE :
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Angleterre :
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James Anderson et Jean Théophile Desaguliers : pasteurs protestants anglais et français mais aussi Rosicruciens sont chargés de rédiger les Constitutions de la Maçonnerie. Le texte est publié en 1723.
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Allemagne :
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Mayer Amschel Rotschild : rassembla, en 1773 à Francfort, douze de ses amis juifs les plus influents (appelés « Sages de Sion ») et les convainquit que s’ils mettaient tous leurs ressources en commun, ils pourraient gouverner le monde. Il introduisit Adam Weishaupt.
Adam Weishaupt : instruit par un mystérieux occultiste Kölmer, il fonda le 1er mai 1776 les “Voyants anciens et illuminés de Bavière” ou “Ordre des Illuminati” en Allemagne. Il était entouré de ses amis : Kölmer, Francis Dashwood (fondateur du Satanic Hellfire Club) Alphonse Donatien De Sade et Mayer Rothschild. Il croyait que la perfection primitive de l’homme ne pouvait être retrouvée qu’en détruisant d’abord toute structure sociale.
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France :
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Giuseppe Balsamo : a conçu le scandale du “Collier de diamants” pour déshonorer une innocente reine Marie-Antoinette et l’Église. Balsamo a répandu le mensonge selon lequel la reine avait acheté un collier de diamants de 1 500 000 $ alors que le peuple souffrait de la famine. Puis les francs-maçons ont créé une famine artificielle et ont répandu le bruit que les brigands approchaient et que tout le monde devait prendre les armes… ils ont créé l’anarchie. En novembre 1793, une campagne contre la religion est inaugurée par le massacre des prêtres dans toute la France, c’est la Terreur…
François-Noël Babeuf : insurrection planifiée en 1795 et à travers le contrôle militaire de la France conquérir le reste du monde, établissant ainsi l’objectif de l’Ordre d’une République Universelle ou Nouvel Ordre Mondial.
Napoléon Bonaparte : en 1794, il est initié au moins trois fois dans les loges maçonniques françaises. Après les guerres napoléoniennes, les francs-maçons français ont supposé que toute l’Europe serait si lasse des guerres qu’ils rechercheraient la paix à tout prix. Ils créent alors « le Congrès de Vienne » et tentent d’établir le gouvernement mondial… mais le tsar de Russie comprit le complot et s’opposa à leur plan.
3. APRÈS LES RÉVOLUTIONS SANGLANTES :
Réalisant que l’idée de contrôler le monde par la force était, pour le moment, impossible, les francs-maçons décidèrent de contrôler le système monétaire de l’Europe pour consolider leur pouvoir. Usant du mensonge une fois de plus, ils répandent l’histoire selon laquelle Napoléon a gagné la bataille de Waterloo, ce qui provoqua la panique sur les marchés boursiers d’Angleterre et d’Europe. Tous les stocks chutèrent à zéro, c’est l’inflation. Les francs-maçons ont ensuite acheté toutes les actions pour pratiquement un centime sur sa valeur en dollars, leur donnant le contrôle complet de l’économie de la Grande-Bretagne et pratiquement de toute l’Europe.
4. INFILTRATION MAÇONNIQUE :
XIXe siècle : parmi les responsables de l’extension de l’infiltration et du pouvoir maçonniques dans toute l’Europe, citons : Filippo Michele Buonarroti et Louis Blanqui. Ces deux branches des Illuminati ont formé la Ligue des hommes justes qui est devenue la Ligue communiste en 1848.
Karl Marx a été engagé par cette Ligue pour rédiger le Manifeste communiste et pour pénétrer et renverser le mouvement ouvrier en France.
5. LE PLAN CONTINUE :
- La création de la haine et de la violence entre catholiques et protestants en Irlande, visant à séparer l’Irlande du Royaume-Uni et à placer l’Irlande sous contrôle communiste… cela servirait de modèle à de nombreux futurs mouvements anticolonialistes…
- La destruction de l’influence catholique restante et la construction du pouvoir communiste au Mexique
- En 1815, l’Italie et l’Allemagne étaient des confédérations de petites monarchies avec une forte influence ecclésiale. La franc-maçonnerie a créé et contrôlé le mouvement « nationaliste » ou d’unification entre 1820 et 1870, produisant ainsi un gouvernement central socialiste qu’elle a ensuite utilisé au début du XXe siècle pour créer les mouvements nationaux-socialistes allemand et italien.
C’est dans toute l’Europe que la franc-maçonnerie a organisé des insurrections répétées, des révoltes et des subversions, usant de moyens d’infiltration toujours plus pervers et subtiles…