Histoire
Le concile convoqué au palais du Latran en octobre 649 par le pape Martin I er pour condamner l’hérésie des monothélistes défend et proclame officiellement ce que les Pères de l’Eglise et les premiers chrétiens ont toujours cru à savoir : la maternité divine et la perpétuelle virginité de Marie.
Texte du Concile de Latran en 649
Concile du Latran, 5-31 octobre 649, sous saint Martin I
Canones – Ce qui doit être cru par tous
1. Si quelqu’un ne confesse pas, selon les saints Pères, en un sens propre et véritable, le Père et le Fils et le Saint-Esprit, Trinité dans l’unité et unité dans la Trinité, c’est-à- dire un seul Dieu en trois hypostases consubstantielles et de gloire égale, et pour les trois, une seule et même divinité, nature, substance, vertu, puissance, un seul et même règne et empire, une seule et même volonté, une seule opération incréée, sans commencement, incompréhensible, immuable, créatrice et protectrice de toutes choses, qu’il soit condamné.
2. Si quelqu’un ne confesse pas, selon les saints Pères, en un sens propre et véritable, qu’un de la sainte, consubstantielle et adorable Trinité, le Dieu Verbe, est descendu du ciel, s’est incarné de l’Esprit Saint et de Marie toujours vierge, s’est fait homme, a été crucifié dans la chair, a souffert volontairement pour nous, a été enseveli, est ressuscité le troisième jour, est monté aux cieux et siège à la droite du Père, reviendra avec la gloire du Père, avec la chair qu’il a prise et son âme spirituelle, pour juger les vivants et les morts, qu’il soit condamné.
3. Si quelqu’un ne confesse pas, selon les saints Pères, que Marie sainte, toujours vierge et immaculée, est, en un sens propre et véritable, Mère de Dieu, elle qui, à la fin des siècles, a, sans semence humaine, conçu spécialement et vraiment du Saint Esprit le Dieu Verbe lui-même, né de Dieu le Père avant tous les siècles, et qui l’a enfanté sans que se corrompe sa virginité, demeurée inaltérable même après l’enfantement, qu’il soit condamné.
4. Si quelqu’un ne confesse pas, selon les saints Pères, en un sens propre et véritable, deux naissances du seul et unique Jésus-Christ, notre Seigneur et Dieu, l’une, avant les siècles, de Dieu le Père, incorporelle et éternelle, l’autre de Marie sainte, toujours vierge, Mère de Dieu, corporelle, à la fin des siècles, et un seul et même Jésus-Christ notre Seigneur et Dieu, consubstantiel à Dieu le Père par sa divinité, consubstantiel à la nature humaine et à sa mère selon son humanité, capable de souffrir en sa chair, ne pouvant souffrir selon sa divinité, limité en son corps, illimité en sa divinité, à la fois créé et incréé, terrestre et céleste, visible et intelligible, compréhensible et incompréhensible pour que l’homme qui était tombé au Pouvoir du péché, fût complètement restauré par un homme complet qui était aussi Dieu, qu’il soit condamné.
Can. 17. Si quelqu’un ne confesse pas, selon les saints Pères, en un sens propre et véritable, tout ce qui a été transmis ou prêché à la sainte Église de Dieu catholique et apostolique, ainsi que par les saints Pères et les cinq vénérables conciles œcuméniques, jusqu’au dernier détail dans les mots et dans l’esprit, qu’il soit condamné.
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