James Anderson est né vers 1678 à Aberdeen en Ecosse. Son père calviniste, est vitrier et membre de la loge maçonnique d’Aberdeen qui pratiquait le Rite du Mot de Maçon.
Anderson obtient en 1698 un Master d’Arts au Marischal College d’Aberdeen ainsi qu’une bourse de quatre ans pour étudier la théologie. Il fut ordonné pasteur dans la l’Eglise d’Ecosse en 1707 et partit alors vers Londres, où il épousa une veuve possédant quelque argent et officia dans la congrégation de Glass House Street jusqu’en 1710, puis dans l’église presbytérienne de Swallow Street jusqu’en 1734, et à la Chapelle de Lisle Street Chapel jusqu’à sa mort.
Edward Newton, lui aussi franc-maçon, note que : « Quand et où Anderson a été initié à la franc-maçonnerie n’est pas connu, mais les premiers enregistrements de loges (Grand Lodge Minute Book, 1723-31) montrent qu’en 1723 il était membre d’une loge qui s’est rencontré à la Horn Tavern, l’une des quatre anciennes loges qui ont fondé la Grande Loge, et qui fonctionne maintenant sous le nom de Royal Somerset House et Inverness Lodge, No 4. En 1725, il est enregistré comme membre de la Loge française qui s’est réunie au Temple de Salomon, au rang de Hemmings ».
Ecrivain
Ce pasteur presbytérien, franc-maçon et vénérable maître d’une loge maçonnique, joue un rôle important dans la naissance de la franc-maçonnerie moderne, dite « spéculative », en particulier par sa contribution à l’ouvrage connu sous le nom de Constitutions d’Anderson qui sert de base à la création de première la obédience au monde, la Première Grande Loge d’Angleterre.
C’est donc en septembre 1721 qu’il fut mandaté par la grande loge pour écrire une histoire de la franc-maçonnerie, publiée en 1723 sous le nom de The Constitutions of the Free-Masons.
Il meurt le 23 mai 1739 à Londres