Table des matières
- Les protestants dans les statistiques
- Objectifs pervers de la Fédération Française Protestante (FFP)
- Les Protestants revendiquent la destruction de la nature humaine et de la famille
- Présence protestante dans le monde
1. Les protestants dans les statistiques
Les protestants représentent environ 3 % de la population française que les sociologues attribuent à la croissance des mouvements évangéliques.
25 % des protestants français sont évangéliques, 26 % sont membres des Églises réformées et 19 % sont luthériens. 40 % des protestants ont moins de 30 ans. Ils sont en majorité progressistes en matière sociale (97 % autorisent l’utilisation du préservatif) et hétérogènes en politique. 78 % sont pour la laïcité. 25 % des pasteurs français sont des femmes.
2. Objectifs pervers de la Fédération Française Protestante (FFP)
- « Entretenir des relations avec les pouvoirs publics et les médias, communication publique dans tous les domaines où le protestantisme croit devoir apporter un témoignage particulier et un message qui lui est propre et qu’il souhaite faire entendre dans le débat public.
- Défendre les libertés religieuses, en France et dans le monde.
- Favoriser les relations œcuméniques avec les autres Églises et associations protestantes, et encourager les relations et les initiatives communes avec les Églises chrétiennes non protestantes… »
« Je porte un regard compréhensif sur les manifestations qui s’opposent au projet de mariage homosexuel. Je les analyse comme des manifestations liées à un malaise de notre société. L’argument principal qui consiste à se raccrocher à la notion de nature est profondément conservateur. La société humaine dépasse la nature au sens où l’homme est capable d’aller au-delà des lois naturelles. On le voit par exemple dans la contraception. Être accroché à l’idée que l’enfant vive avec un père et une mère faute de quoi il vaut mieux qu’il n’existe pas revient à rester accroché aux lois de la nature.
Ne pas être conservateur, c’est vivre avec son temps. Je connais un couple de deux pasteures qui élèvent un enfant. Je pense qu’elles le font bien, que cet enfant est aimé et qu’il n’y a aucune raison de dire que cette situation est inacceptable. Si, au début, cette situation a pu créer un problème dans l’Église, aujourd’hui ça se passe bien. C’est compréhensible, mais conservateur de descendre dans la rue pour dire : “Je n’accepte pas ça.”
Au-delà de l’opposition au mariage homosexuel, ces manifestations sont la marque d’un désarroi devant une mondialisation qu’on ne comprend pas. Dans une période de crise de société, on a la tentation de se rattacher aux valeurs traditionnelles de la famille. »Jean-Louis Hoffet, pasteur dans “La Réforme” le 11 avril 2013
3. Les Protestants revendiquent la destruction de la nature humaine et de la famille
« Des protestantes sont à l’initiative de l’Association La Maternité Heureuse créée, en 1956, qui donnera en 1960 naissance au Mouvement français pour le PLANNING FAMILIAL. Des militantes du mouvement protestant Jeunes Femmes ont joué un rôle actif dans le développement du planning familial. »
« Les institutions protestantes ont été pionnières dans le combat pour la dépénalisation de l’IVG, en plaidant, dès 1971, pour une loi d’urgence. Le protestantisme fait la distinction entre sexualité et procréation, autorisant la contraception [en France depuis 1956]. Cette dernière ne pose aucun problème dans la mesure où, précisément, elle valorise une relation plus fondée sur l’amour que sur la biologie. De même, la plupart des Églises protestantes, tout particulièrement en France, ont été plutôt favorables à la légalisation de l’IVG. » (Tiré de “espace théologie protestante.”)
« La religion protestante soutient l’idée que Dieu n’est pas exclusif dans le fait de disposer de son corps. L’homme participe, avec Dieu, au maintien de la vie. L’euthanasie passive et le suicide assisté sont donc tolérés ainsi que les soins palliatifs. » (Tiré de “espace théologie protestante.”)
4. Présence protestante dans le monde
« Au XIXème siècle, le pentecôtisme a connu un développement international à partir des États-Unis et on le retrouve sous des appellations très diverses dans des Églises indépendantes qui se disent “évangéliques” et dans les mouvements charismatiques au sein de l’Église catholique. » Assemblée fraternelle des chrétiens unitariens.